Fanny a gagné la première édition de la Trace des Maquisards, j’ai donc voulu en savoir plus sur sa course, le pourquoi du comment pour vous donner vous aussi l’envie de vous inscrire l’année prochaine et parce que si le 8 mars je ne donne pas la parole à une femme… C’est à rien n’y comprendre !
Un dossard en cadeau de Noël…
C’est mon mari qui m’a offert le dossard en cadeau de Noël ! Je suis très touchée par cette époque de notre Histoire. Je ne suis pas une historienne, passionnée est peut-être un peu trop fort comme mot pour qualifier mon intérêt mais je lis beaucoup de livres sur cette époque alors forcément une course qui associe deux de mes passions, il savait que ça ne pouvait que me plaire. Surtout que contrairement à la Saintélyon, le départ est plus tôt ! Je sais que ça va paraître bizarre de dire ça mais je déteste prendre un départ en pleine nuit. J’ai deux enfants en bas âge (8 mois et 3 ans) alors chaque heure de sommeil compte croyez-moi ! Mais j’avoue que j’ai failli quand même ne pas prendre le départ. A Grenoble là où je vis, il a plu toute la semaine qui précédait. Comme je circule uniquement à vélo avec mes enfants dans une cariole, l’idée de passer une heure de plus sous la pluie était inenvisageable pour moi 😊. Heureusement la météo fut de notre côté et je me suis retrouvée sur la ligne de départ, prise par l’émotion en écoutant les mots de Ludo Collet le speaker que tout le monde connait. Mon mari présent à mes côtés, tout aussi ému que moi, c’est dire si Ludo est doué pour son métier, m’a fait remarquer que la gagnante de la Saintélyon était là elle-aussi et je me suis dit que ça allait surement partir trop vite pour moi. Mais j’étais plutôt d’humeur offensive et je me suis laissée embarquée par son rythme sur les 10 premiers kilomètres très roulants (trop, j’ai mis quasiment le même temps que mon RP sur la distance !). J’étais un peu inquiète pour la suite mais j’avais envie de m’accrocher.

Une base de vie, une frontale…
et une victoire au bout de la Trace !
Très vite avec le noir, les frontales, j’ai perdu de vue la tête de course et c’est en arrivant à la base de vie de Corveissiat juste dans ses baskets que j’ai compris qu’il y avait peut-être quelque chose à faire. Elle est repartie très vite du ravitaillement mais je me suis glissée dans sa foulée et à partir de ce moment-là, j’ai toujours eu sa frontale en vue, jusqu’à la doubler au viaduc de Cize. Mon mari qui m’attendait sous le monument grandiose éclairé de nos trois couleurs, avec les enfants n’en revenait pas de mon culot ! Surtout qu’il restait un bon bout à faire avec pas mal de difficultés à gérer. Mais je n’ai rien lâché, tout en profitant quand même du parcours, de ces moments où tout d’un coup au détour d’un virage on tombe sur un camp de maquisards reconstitué. Difficile de se plaindre quand on pense à ce que ces hommes ont vécu, surtout en ce moment.
J’ai serré les dents pour finir parce que franchement ce principe de partir à fond dès le départ, c’est tout sauf ma spécialité ! Je ne savais pas vraiment où étaient mes concurrentes, et finalement c’est en 08’22’’54 (soyons précis !) que je passe la ligne d’arrivée et que je reçois mon béret souvenir. Mes projets ? Le week-end prochain je suis sur le Sacré Trail des Collines à Tullins et l’été prochain je serais sur l’ultra dans le parc naturel des Cévennes organisé par le célèbre Zinzin reporter qui est un ami. De quoi déjà m’occuper !
Le site de la course est ici et celui de l’Ultra 01, l’autre bébé de l’organisation est là. Pour info il reste des dossards ! Vous pouvez retrouver mon propre récit ici si vous l’avez raté.
Crédit photos : GD photos
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