Run : Ultra Asia du côté du matos !

Peu de nouveautés de mon côté pour cette course puisque j’ai ressorti de mes caisses de rangement pas mal de choses. Après autant de courses du même genre, je suis forcément équipée.

  • Sac Oxsitis Enduro que je connais par cœur et qui a fait ses preuves. Je continue de penser qu’il gagnerait en confort avec une fermeture qui fait tout le tour comme le WAA mais Fabien va bien finir par m’écouter un jour, qui sait !
  • Vêtements, là aussi je suis restée dans le classique avec deux jupes, ma Kalenji noire et ma Ceramiq kaki, j’ai pris 2 t-shirts Kalenji trail, rien à signaler. Je suis repartie avec ma brassière PureMove Reebok que j’adore définitivement. Elle était juste un peu épaisse pour espérer la récupérer sèche le lendemain matin mais bon j’ai géré et c’est bien ça le principal. Pas le début d’une zone de frottement sans jamais avoir recours à la moindre crème et avec un vrai sac sur le dos, franchement que demander de plus. J’avais un coupe-vent kalenji compressible pour la pluie que finalement nous n’avons pas eu en course et qui m’a bien dépanné le premier jour où nous étions en altitude avec le froid. A la base j’avais prévu de prendre ma Shakedry Gore Tex Running mais je l’ai finalement passé à Emma qui devait faire de la moto tous les jours et qui avait un peu froid. Nous avons inversé nos vestes juste avant de partir.
  • Pour la nuit je ressors comme toujours ma robe de running Arteryx qui est devenue ma robe de camp et mon collant long de récup skins qui me suis depuis des années.
  • Pas de bas de compression cette fois pour une raison absolument lamentable… Je voulais éviter les maques de bronzage irrécupérables le reste de la saison. Oui je sais… Merci d’éviter les commentaires !

C’est du côté des chaussures que je me suis totalement plantée. Je suis partie avec les dernières XT7 Kalenji qui n’étaient pas du tout adaptées au type de terrain qu’on a eu. Bon avant toute chose, je tiens à dire quand même que dans la partie « glaise » qui nous a bien occupé plusieurs reprises sur le parcours, absolument rien ne tenait la route, je pense pouvoir affirmer sans me tromper que nous nous sommes tous vautrés au moins une fois dans cette boue collante. Mais sur toutes les parties rocheuses, j’avais zappé l’humidité, la mousse qui règne en maîtresse partout et là je me suis vraiment maudite. Je sais que sur cailloux mouillés leur accroche n’a jamais été des meilleures, et ce fut bien le cas encore une fois. Il faut vraiment veiller à partir avec une paire équipée d’une bonne semelle type Vibram spéciale cailloux mouillés, ce sera toujours ça de gagner ! Ce qui m’énerve d’autant plus c’est que les MT de la même marque étaient nettement plus adaptées et qu’évidemment j’en ai une paire dans mon placard… Enfin bref on ne va pas refaire l’histoire, j’ai fini 2ème féminine, sans bobo et je ne suis tombée qu’une fois !

Vous n’aurez aucune étape de nuit, donc la frontale ne sert que pour le matin ou le soir au camp, vous pouvez partir léger de ce côté-là (ma nao est restée en France, j’ai pris mon Actik parce que ma bindi était sur le front de ma fille). Nous avons trouvé des prises de courant tous les soirs, donc vous pourrez recharger gps et téléphones presque à chaque fois. Pas d’adaptateur à prévoir pour les français.

J’ai fait le choix de voyager sans enregistrer de bagages, ce qui entraîne forcément de ne pas avoir de bâtons pendant la course. Même s’ils peuvent être utiles à certains petits moments de la course, je m’en suis passée dans trop de difficultés. J’ai quand même fini par ramasser un bâton pour la troisième étape dans la jungle pour éviter l’accident. C’est vous qui voyez ! J’ai gardé le mien surtout pour me rassurer face aux chiens.

J’ai dû commandé un réchaud esbit en catastrophe, ne retrouvant pas le mien, surement oublié sur une de mes dernières courses en étapes. Je suis passée par ce site « Mon réchaud », qui fut parfait : livraison rapide, tarif tout à fait correcte. Ayant oublié mon tupperware, j’ai dû m’acheter une gamelle en alu pour le temps de la course, qui s’est révélée super pratique, beaucoup trop grande mais très pratique quand même. Je l’ai laissé sur le dernier village, je pense qu’elle sera plus utile à quelqu’un là-bas que chez moi en Auvergne. Je vais faire gaffe la prochaine fois à ne pas tout oublier 😊. Pour info officiellement nous n’avons pas le droit d’emmener avec nous les tablettes de combustion solide indispensables pour ce type d’appareil. J’ai déconditionné les miennes en sachet de congélation, ça ressemble à des morceaux de sucre. J’ai passé moult sécurités sans problème. Mais il faut avoir conscience qu’on peut vous les piquer en cas de contrôle plus fouillé des sacs.

Si vous avez des questions précises n’hésitez pas !