Pour la première année les championnats du monde se sont déroulés sur la mythique Promenade des Anglais à Nice. Et même si ce n’est pas Hawaï, la fête fut belle avec une marseillaise à l’arrivée qui plus est !
Petit rappel : un Ironman, c’est 3,8km de natation, 180km de Vélo et 42km de course à pied. Et pour la 1ere fois, en 40 ans d’histoire, les championnats du monde prennent place à Nice pour les Hommes et Kona pour les femmes (le 14 octobre prochain). L’an prochain, cela sera l’inverse et ainsi de suite. Même si ce choix a fait grincé des dents, cette première édition semble avoir été un vrai succès que ce soit pour les participants mais aussi les spectateurs venus nombreux encourager les athlètes.
En ce 10 septembre, sous une chaleur de folie et une prom’ en feu (un ressenti à plus de 35 degrés), plus de 2000 triathlètes ont pris le départ de cette dernière course de l’année après avoir gagné leur slot en 2023. Il y a bien sur 50 « pro » qui prennent le départ pour être sacré Champion du monde Ironman, mais aussi des amateurs qui viennent du monde entier. Les Américains sont la nation la plus représentée avec l’Allemagne et la France.
Vous l’aurez compris le monde entier (enfin presque !) était à Nice pour voir les meilleurs se battre pour le podium. Un départ à 6H40 au lever de soleil dans une atmosphère magique, ave une sortie de l’eau pour les meilleurs en 47 minutes et un départ sur le vélo pour 180km dans une chaleur déjà bien présente. Le parcours ici est plus difficile que Kona ( je cite les experts !) avec du dénivelé (+ de 2000m) mais des paysages magnifiques pour mieux l’encaisser. Une fois le vélo posé, tous ces messieurs sont partis pour 42km sur une promenade surchauffée avec 4 boucles de 10km. Le mental doit prendre le dessus croyez moi car je la connais par cœur et le demi-tour à l’aéroport dans une fournaise est un vrai calvaire ! Tous nous le diront à l’issue de la course lors de la conférence de presse post événement.
Cocorico, c’est Sam Laidlow qui s’impose sur ces championnats du monde en 8H06 ! Lui qui n’était même pas sûr de prendre le départ 3 semaines avant ayant contracté le Covid. Mais il n’y a pas que les champions… Il faut surtout être là sur place pour ressentir ces émotions en voyant tous ces coureurs du plus jeune (18 ans) au plus âgé (79 ans) pour comprendre ce qui fascine avec l’Ironman. C’est incroyable de vivre ça sur place, le soutien du public, des supporters et des bénévoles toujours présents pour redonner la patate et repartir. La fête est belle et vous donne des frissons tout le long. Voir ces hommes aller jusqu’au bout après plus de 13h d’effort pour certains, ça ne s’oublie jamais. Et si l’envie de le vivre vous aussi un jour vous prend, Nice est également hôte de l’Ironman auquel tout le monde peut participer au mois de Juin (le site est ici).
Je sais que ce sujet fait débat quant au prix du dossard etc… Le label Ironman a un coût, on est bien d’accord mais l’article ici est pour relater la performance de tous ces hommes qui ont participé, de cette belle ambiance et surtout pour cette première édition française pour cette course mythique. Yves Cordier le directeur de la course avait d’ailleurs des étoiles pleins les yeux quand il nous parlait de cette première édition. Il faut dire qu’il a été gâté avec Clément MIGNON (français et champion du monde longue distance) qui s’est imposé ici en Juin, et Sam LAIDLOW dimanche 10 septembre, le triathlon français est donc bien représenté.
Le TOP 5 : Sam LAIDLOW ( FRA) 08H06 – Patrick LANGE (ALL) 08H10 – Magnus DITLEV ( DNK) 08H11 – Rudy VON BERG (USA) 08H12 – Léon CHEVALIER (FRA) 08H15
Fun fact : Pour sa deuxième participation, Sam Laidlow avait à ses pieds le modèle de haute performance Rocket X 2, composée d’une plaque carbone et conçue pour un retour d’énergie maximale sur les longues distances. A découvrir ici !
Pour ne rien rater des prochaines publications pensez à télécharger l’application Run, Fit & Fun ici !