Comme moi je suis vieille et plutôt accro à mon clavier qu’à mon micro, ce sera donc sous cette forme classique que je vais vous narrer mon assistance sur la LyonSaintelyon d’Alex, alias Casquette verte qu’on ne présente plus. Je lui laisse la forme « moderne » sur Twitch dans les prochains jours pour son propre debrief !
La genèse
Je ne devais pas être présente à la base, pour moult raisons mais finalement quelques jours avant la course, je propose à Alex de repartir une nouvelle fois sur cette course avec lui. Il faut dire qu’elle est très importante pour moi. Je resterais à jamais la première femme à avoir fait l’aller-retour, tout comme Alex restera à tout jamais le premier à l’avoir remporté. Nos deux noms sont présents sur le site même de la course, ce qui nous amusait d’ailleurs puisque c’était comme ça bien avant qu’on se rencontre en vrai. Il allait tenter de remporter la course pour la 3ème fois et mon chiffre fétiche est le 3 justement. Bref s’il y avait bien une course où je devais être, c’était celle-là. Nous tombons d’accord pour recréer notre duo et quelques jours plus tard, il m’envoie un message : « mince j’ai oublié de te dire, j’ai une équipe de Finishers.com qui m’a demandé s’ils pouvaient me suivre, ça ne te dérange pas ? ». Ah ok ! Pas de souci évidemment mais tout de suite je lui demande d’entrer en contact avec la personne en charge de la caméra parce que bon, il n’est pas question qu’on ait deux voitures sur les petites routes de nuit à le suivre, le covoiturage s’impose évidemment.
Le before
Mais évidemment c’était sans compter avec la SNCF qui nous a bien perturbé les derniers jours… entre annulations de dernière minute et autres réjouissances, c’est finalement Antoine le caméraman qui descend de Paris en voiture qui me servira de chauffeur. Le rendez-vous est pris vendredi après midi pour le briefing pré course et pour faire connaissance. Inutile de vous dire que la notoriété d’Alex rend la chose quelque peu compliquée… Traverser le salon prend un temps de fou vous vous en doutez mais réserve d’incroyables surprises comme celle du créateur du jeu Trail Up ! dont je vous parlerai très prochainement et qui nous attendait avec notre exemplaire et surtout notre carte personnalisée à nos deux noms ! Je n’en reviens toujours pas mais ça m’a énormément touchée.






On finit enfin par pouvoir se poser dans l’espace qui est réservé aux journalistes, invités, VIP, élites et tutti quanti pour faire le point sur notre organisation. L’idée est assez simple : on le suit sur l’aller mais sans aucune assistance puisque ce n’est pas trop le concept, aucune minute précieuse à gagner, le chrono n’est pas enclenché. Il veut pouvoir profiter des rencontres avec les bénévoles, et cela va nous permettre avec Antoine de repérer les lieux en plein jour pour mieux gérer la nuit. J’avoue que je suis super stressée… Autant l’assistance pour l’UTMB je maîtrise totalement, autant là… Je n’ai jamais fait la course qu’autrement qu’en tant que coureuse moi. Pour le retour, là on passe sur une assistance classique et je retrouve avec bonheur mon obsédé du sac ziploc ! Comme à son accoutumée, il a tout préparé, j’ai les temps de passage de référence, le pack d’eau est déjà dans la voiture comme la bouteille d’Ice Tea. Y a plus qu’à ! Rendez-vous est pris pour le lendemain matin puisque nous ne logeons pas au même endroit. Diner en tête à tête avec mes sushis dans ma chambre à l’hôtel Ibis, réveil programmé un peu tôt mais je suis toujours en mode stress et comme je dois prendre le tramway je préfère prévoir large. Je tente de dormir tôt parce que blague à part, moi aussi je pars pour une nuit blanche entre samedi et dimanche 😊.
Et c’est parti pour le show !
Je retrouve mes acolytes, Alex confirme au micro ce qu’il nous avait annoncé la veille de vive voix pendant notre briefing : à l’aller, il compte marcher dans toutes les montées (si si, y a du dénivelé sur la Sainté, surtout à l’aller !) et trottiner en créant un petit groupe de traileurs prêts à le suivre. 3,2,1 partez ! Le départ est donné et nous on file à la voiture pour commencer à les filmer autant que possible. Nous allons passer la journée à nous placer sur le parcours en variant les fonds d’écran histoire que le reportage qui en sera tiré soit le plus sympathique possible. Pour le retour, Antoine est bien conscient que la nuit et surtout le rythme endiablé qu’Alex va nous imposer ne rendra pas les choses aussi faciles.
Inutile de vous dire que ça papote allègrement dans la voiture, qu’on va vivre des moments assez croquignolesque avec notre arrêt à Soucieux à la boucherie et à la pâtisserie dont nous repartirons avec nos buchettes à la crème au beurre pour notre dessert. Parce que j’ai appris un truc avec toutes mes assistances : l’assistant doit aussi penser à se nourrir ! Bon le seul truc c’est que j’aurais dû éviter de poster la photo sur mon insta, je vais entendre des « ben elles sont où nos buches de Noël, nous aussi on en veut » un paquet de fois ! Preuve s’il en est de l’intérêt qu’Alex suscite puisque tout le monde ou presque semble suivre nos pérégrinations. Aux ravitos, il se débrouille comme un grand même si j’avoue que reflexe de Pavlov oblige, plusieurs fois je me retrouve à remplir ses flasques mais il prend son temps, et franchement à chaque fois qu’on les a croisés sur le parcours, ça papotait quasi sans interruption !











On arrive enfin à St Etienne un peu en avance sur eux et très vite en garant la voiture sur le parking que le gentil vigile qui bloque la rue nous a indiqué, nous réalisons en discutant avec d’autres bénévoles que cette place n’est vraiment pas la meilleure qui soit mais j’y reviendrai ! Les premiers arrivent, suivis d’Alex et de son groupe. Nous laissons nos affaires un peu précipitamment pour filer dans ses pas, il est pressé de pouvoir se faire masser, manger et dormir un peu. Et là va commencer une série d’incidents qui encore aujourd’hui me pèsent énormément. Je suis partie en laissant toutes mes affaires dans la voiture donc, pensant tout récupérer ensuite tranquillement quand nous y reviendrons pour la déplacer. Mon accréditation presse est accrochée à mon sac à main, mais comme on m’avait dit que mon bracelet « VIP » me permettait de passer partout, je ne m’inquiétais pas. Souci dès l’entrée dans la salle, on me bloque… Seuls les coureurs et les porteurs de bracelets d’autres couleurs que la mienne évidemment ont le droit de passer là… Mais c’est une blague… J’explique au vigile que je suis journaliste, que je suis un coureur, que l’orga m’a dit que mon bracelet me permettait de passer partout. Surtout qu’il a laissé passer Antoine sans souci, sans doute parce qu’il portait une grosse caméra. Bref ça monte un peu dans les tours mais un supérieur passe par là et m’explique que si je présente une accrédit presse je peux passer sans souci. Je lui promets de revenir très vite avec ce foutu badge et je cours rejoindre mes deux acolytes. Je ne suis pas venue depuis une éternité dans ce parc des expos et je suis carrément perdue, je n’ai plus du tout mes repères. On arrive à la zone réservée à ceux qui font l’aller-retour et là, paf de nouveau bloquée… De nouveau mon bracelet miracle ne suffit pas. De nouveau je monte dans les tours et de nouveau on me laisse rentrer. Je retrouve Antoine qui filme Alex qui est déjà en train de se faire masser. Prise d’images de nos échanges, puisque l’idée était de filmer notre briefing pré retour à Lyon. Il nous annonce qu’il va manger et je file à la voiture rechercher ma foutue accréditation que je vais aller présenter à toutes les personnes concernées, m’excusant de nouveau de cet incident dû à un manque d’information. Alex va se coucher, et tenter de dormir un peu. Nous filons bouger la voiture pour la mettre dans une zone qui nous permettra de partir avant le départ le plus rapidement possible pour le premier ravito et surtout nous allons à notre tour diner tranquillement au Quick comme je l’avais promis à Antoine.
On retourne voir Alex qui nous a demandé de le réveiller à 22h30 si jamais il n’y arrivait pas spontanément, et je profite de l’attente pour papoter avec les copains parce que forcément j’ai reconnu quelques visages (Laurent tellement heureuse d’avoir pu papoté avec toi !). Et c’est là que je réalise à quel point j’ai été négligente… Avec le recul j’aurais dû réaliser que nous étions les seuls autres que les coureurs et les bénévoles à être à l’intérieur de cette zone. Beaucoup de coureurs dormaient ou tentaient de dormir, j’ai donc pensé que forcément leur assistance, si tant est qu’ils en avaient une était en train de diner à l’extérieur comme nous l’avions nous même fait. En réalité, et je ne l’ai appris que lundi matin à la suite d’un commentaire sur une publication FB, les assistants n’étaient pas autorisés à rentrer. Seul mon statut de journaliste me le permettait en réalité. J’avoue que je n’avais pas lu spécialement le règlement, et personne ne me l’a dit sur place. Alex avait son sac intermédiaire comme tous les autres coureurs, la seule aide que je lui ai apporté, c’est que je lui ai donné mon écharpe pour se couvrir quand il dormait sans qu’il ne me la demande d’ailleurs, mais je trouvais qu’il faisait vraiment froid et c’est vraiment mon instinct maternel qui a parlé à ce moment-là. Mais vraiment aujourd’hui je regrette d’être restée plus longtemps que mon rôle de journaliste me l’imposait. Je ne veux surtout pas que les autres coureurs aient le sentiment qu’il a bénéficié d’un régime spécial puisqu’il ne nous a rien demandé, c’est plutôt nous qui nous sommes imposés. Après ça m’a permis de revoir des amis, de papoter ultra et de ramener dans notre voiture Sébastien, qui voulait abandonner et qui cherchait un moyen de rentrer à Lyon (mon aventure sicilienne avec lui est à lire ici d’ailleurs). Mais oui c’était une erreur.










A fond les ballons vers Lyon !
Nous filons avec Antoine avant que le départ ne soit donné pour être certains d’être sur zone en temps et en heure. Nous devons en plus trouver une station pour faire le plein, l’idée du coup de la panne ne semble pas l’exciter des masses ! Alexandre a une stratégie bien établie mais pour le coup, comme c’est sa course, je vous laisse aller écouter son propre débrief de sa course, moi je suis là uniquement pour vous parler de ma vision, de mon propre rôle. Je voulais juste le préciser avant d’aller plus loin. On se gare là où le gentil bénévole (mais quel courage !!! vu les conditions météo…) nous conseille de nous garer et je commence à préparer mon petit bordel. Contrairement à l’UTMB où j’ai un sac énorme avec fringues et chaussures de rechange, de quoi soigner un petit bobo et j’en passe, là Alex m’a juste demandé de préparer ses flasques et de lui donner son sac ziploc qu’il a lui-même préparé. J’ai juste le fameux « au cas où », un tupperware avec des gels ou autres compotes en plus au cas où donc. Il a une nouvelle poudre qu’on lui a donné sur le salon qu’il veut tester goût thé à la pêche. Evidemment, j’ouvre le pot et pas moyen de trouver la fameuse dosette… J’ai beau retourner le truc dans tous les sens, elle n’apparait nulle part. Bon ben va pour le dosage à la louche… Nickel, ça ne rajoute pas du tout à mon stress cette histoire !
On se dirige vers le ravitaillement où force est de constater qu’on va encore se les geler. Il y a bien entendu les tentes pour les bénévoles, ces saints au service des coureurs mais l’espace prévu pour les assistances se résument à quelques bancs non abrités. Dois-je vous préciser qu’il pleut ou vous l’avez deviné ? Les premiers arrivent tellement vite que le temps que je les reconnaisse ils sont déjà repartis. La première féminine est là, Sarah Veuille de la team Evadict (sa présentation ici, vous devez savoir qui est Sarah !) et Alex arrive très peu de temps après elle. Cela va d’ailleurs être toujours le cas, l’arrivée de Sarah annonçait celle d’Alex. Assistance tout aussi expresse pour lui qui évoque rapidement la bataille entamée avec celui qui est encore deuxième et il file. Ouah… Clairement on est loin de l’ambiance conviviale de l’UTMB où on avait le temps de papoter un peu puisqu’Alex souvent mangeait un peu, se changeait même parfois. Il va surement faire l’analyse du temps consacré aux ravitos mais franchement si on y passait 30 secondes, voir 45 secondes, c’était un grand maximum. Autant dire que je ne vais pas avoir grand-chose à vous raconter à ce sujet je le crains.
Direction Sainte Catherine où le ravitaillement est au sec mais reste dans des tentes à l’extérieur. J’avoue je profite de l’attente pour aller taxer un peu de thé chaud à un bénévole. J’ai installé mes petites affaires, sachant que là nous avons prévu avec Alex qu’il reparte pour être en autonomie jusqu’à Soucieu. Plusieurs personnes m’ont alerté sur le fait que rejoindre celui de Saint Genou pouvait être très risqué parce qu’en suite, les embouteillages de St Catherine pouvaient nous faire rater notre coureur. Avec le recul je regrette de les avoir écoutés parce qu’en réalité la vitesse moyenne d’Alex qui lui permet de se situer dans les 30 premiers de la Sainté fait qu’il est à la fois assez « lent » pour qu’on ait le temps d’aller d’un CP à l’autre et assez rapide pour qu’on évite la masse et qu’on se gare pas trop loin. Bon Alex semble ne pas avoir eu trop de souci à gérer notre absence puisqu’il arrive à St Catherine 11 min avant le second, l’écart commence à se creuser et ce n’est que le début. Je retrouve le gymnase que je connais un peu et là encore, je m’installe. Cette fois j’ai préparé un peu de thé mais chaud cette fois. Je ne sais pas du tout s’il va en boire, mais j’ai de ma propre initiative laissé l’ice tea dans la voiture. Il est vraiment glacé maintenant et je me dis que ça n’est pas forcément une bonne idée. Sans parler qu’il ne s’arrête même pas pour boire de toute façon !
Il arrive, je lui demande s’il veut du thé, et à ma grande surprise il en boit un peu en s’en foutant partout mais vu l’état de sa tenue pleine de boue, on s’en fout. Je lui dis qu’il a un peu de temps pour se poser, mais rien à faire, il file tellement Speedy Gonzales. Je vous ai dit qu’il n’a jamais enfilé de veste ou j’ai oublié ? Je ne sais pas de quel bois il est fait mais il ne s’est jamais changé, il n’a jamais enfilé quoique ce soit de sec avant d’arriver à Lyon. Voilà c’est déjà fini, ben Soucieu nous voilà ! On essuie une larme en constatant que la pâtisserie est hélas fermée… Et ça recommence, comme « une journée sans fin » … flasques échangées, ziploc récupéré, et il repart. Il a une rage dans le regard, une détermination telle que je sens déjà que le dernier ravito va être encore plus express que les autres. Il ne veut pas seulement gagner la course, il veut clairement créer un tel écart avec ses poursuivants que chaque seconde compte. Enfin en tout cas c’est comme ça que je le ressens.
Nous arrivons à Chaponost où nous devons nous garer un peu loin puisque la route d’accès est très logiquement fermée à la circulation pour sécuriser les coureurs qui la parcourent qui plus est à double sens. Antoine et Seb plongent dans les bras de morphée quelques minutes et moi je prépare les flasques. J’ouvre la boite et là que vois-je ? Cette foutue dosette !!! Je vais enfin pouvoir doser correctement sa boisson énergétique, il était temps… Je file toute seule au ravito, trop énervée de toute façon pour dormir et là j’avoue que l’ambiance est très particulière… Sur les bancs à droite, attendent les papillotes dorées comme je les ai appelées dans ma story… ces hommes et ces femmes qui ont abandonné, qui attendent la navette qui va les ramener à Lyon. Il y a une telle tristesse dans les regards, que j’en suis presque gênée d’être là, d’oser perturber la bulle dans laquelle plusieurs se sont mis avec mes flasques et mon sac ziploc… Je n’ai qu’une envie à ce moment-là, c’est de les prendre un par un dans mes bras pour les serrer fort et leur dire « ça aussi ça passera », parce que ce qu’ils vivent, ce qu’ils ressentent à ce moment très précis, je ne le connais que trop. Alex arrive et comme prévu, le ravito se fait en courant ou presque. Je panique même parce que je n’ai qu’une flasque entre les mains alors qu’il a déjà quitté le gymnase. En réalité dans la panique elle est tombée par terre. Voilà c’est fini, j’ai joué mon rôle, je peux rentrer le voir passer la ligne d’arrivée, le voir gagner une troisième fois.
Un thé pour me réchauffer et déjà j’entends Ludo Collet qui crie dans son micro « mais elle est où Maman Cécile ? », je comprends alors qu’il faut que je me bouge un peu. Je traverse la halle en courant et dans la panique je ne passe pas du bon côté… Pas grave, les gens m’aident à escaler les barrières et me voilà sur le tapis bleu, entourée des photographes et des gens de l’organisation venus pour l’accueillir, la bière est déjà là évidemment… Mais moi je suis déjà ailleurs, déjà en 2023 à penser à ce que je dois changer, améliorer pour que mon assistance soit encore plus efficace. Je pense aussi qu’il va falloir que je sépare totalement mes deux activités et que j’arrête de vouloir porter deux casquettes, sans mauvais jeu de mots. Je ne peux pas être à la fois journaliste et assistante, surtout sur une course comme celle-là où cela peut prêter à confusion et je refuse que ça retombe sur Alex, qu’on le voit comme un privilégié. Assez paradoxalement, sur une course comme l’UTMB le problème ne s’était pas posé parce qu’en réalité mon niveau d’accréditation n’est pas suffisant et la carte « assistance » durant la course est plus forte quand il s’agit d’abattre son jeu. Mais là ce n’était pas le cas et ça m’a mis dans des situations ultra gênantes que je ne veux plus jamais revivre. C’était à moi vous me direz de bien lire le règlement et vous avez tout à fait raison d’ailleurs. A Chamonix, j’étais en terrain connu mais là ce n’était pas le cas. Si je connais la course par cœur c’est toujours dossard accroché, jamais de l’autre côté du miroir. Nous ne sommes que début décembre mais déjà je commence ma liste des bonnes résolutions 2023 parce que oui, même s’il ne s’agit pas non plus pour moi d’être là sur toutes ses courses, j’ai la joie et le bonheur de vous annoncer que le duo devrait se reformer 😊 mais pas pour toutes les courses d’Alex hein ? Nan parce que j’ai une vie aussi !
PS : merci à Alex pour sa confiance une nouvelle fois renouvelée ! Merci à Antoine pour ces 24h assez dingues dans ta Clio, c’était un vrai bonheur de faire ta connaissance ! Et merci à tous ceux qui m’ont reconnu pour vos petits mots, vos encouragements… C’est un vrai bonheur de vous rencontrer à chaque fois ! Et merci à Columbia pour cette super doudoune qui clairement m’a sauvé la vie la nuit à attendre mon champion !
PSS : Alex a pu récupéré les temps de passage, les ravitaillements que j’ai assurés lui ont pris 59 secondes… On va travailler à améliorer tout ça ! 😉 #paslemememonde
Crédit photos : perso, @stefphotographies et Lanzarote Timanfaya
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