Run : HOKA ONE ONE CLIFTON EDGE, universelle par essence

Pris par les aléas de l’existence, je n’ai pas pu être très présent sur le blog ces derniers temps. J’ai également accumulé un retard certain sur mes comptes rendus de tests, aussi vais-je tenter de réduire l’écart 🙂 Commençons donc très fort par une chaussure à nulle autre pareille : HOKA ONE ONE CLIFTON EDGE (je vous invite vivement à cliquer sur le lien …).

Test réalisé par Fred

Résolument différente par son look avec cette semelle qui se prolonge bien au-delà du talon, sa tige qui remonte très haut sur l’arrière du pied, sa semelle surdimensionnée et ses couleurs inhabituelles (blanc immaculé, bleu pale et rose pour toutes et … tous). Une chaussure qui est donc tout sauf banale et qui ne peut laisser indifférent.

Question légitime que vous pourriez vous poser : suis-je le testeur idoine avec ma foulée médio-pied (supposée – sic) et ma légèreté (avérée) ? Bah, en fait, oui, parce que si une telle chaussure me convient, c’est qu’elle peut convenir à beaucoup d’entre vous, un modèle universel au sens propre du terme en quelque sorte 🙂

Premier constat : la chaussure est relativement légère au regard de son profil « imposant » (260 g environ). Rassurant, ce n’est pas une enclume. Deuxième constat : c’est un monstre de confort, ne serait-ce qu’en statique. Une vraie pantoufle… Voilà déjà un bon début, mais comme je n’avais pas a priori l’intention de la tester uniquement devant ma télé, j’ai quand même couru avec.

Il est clair que c’est un modèle plutôt taillé pour les longues distances sur route (à l’instar de la Clifton traditionnelle). N’imaginez pas battre des records sur vos séances de 3000 sur piste. Cela dit, l’avant est assez réactif (on reparlera de l’arrière plus tard) et en foulée médio, on a une impulsion assez efficace que l’épaisseur de la semelle ne gêne en rien. J’ai donc pris du plaisir même sur des 10 km couru à une bonne allure.

Compte tenu de la forme du chaussant et de la surface gigantesque de la semelle, dire que la chaussure a un bon maintien et une bonne stabilité est à la limite de la tautologie. Quant au confort, rien à dire. Un modèle du genre. Le pied est bien maintenu sans être engoncé ni broyé à l’avant et le serrage est d’une rare précision. 20/20.

Reste évidemment la vraie question qu’appelle un tel modèle : « l’appendice » derrière le talon a-t-il une utilité ? Et … pire : n’est-il pas de nature à gêner la foulée ? Et bien de manière surprenante, la réponse est non. Vous allez me rétorquer que j’ai sans doute surjoué du médio-pied pour éviter le danger 🙂 Même pas ! J’ai joué le jeu en adoptant un déroulé du pied d’école et en l’accentuant pour me mettre à la place des coureurs plus lourds que moi.

Ce surdimensionnement n’est pas dérangeant. De fait, je le trouve même assez intelligent dans la mesure où le temps de contact réel du talon sur le sol s’en trouve réduit et donc le déroulé plus rapide et plus efficace. Paradoxal mais pas tant que cela et une source de moindre fatigue qui plus est sur des distances conséquentes. Pari réussi donc pour une techno plus que surprenante.

S’il y avait un point faible à signaler, en ce qui me concerne tout au moins, c’est sans doute que le talon est très amorti. Par contre, pour des coureurs de poids moyens à lourds, sans doute que cela n’est pas choquant.

Côté durabilité, j’ai effectué environ 400 km avec et hormis le blanc du chaussant qui s’est un peu sali, je n’ai rien de particulier à signaler en termes d’usure.

La Clifton Edge est vendue 160€, un prix comparable à celui de ses concurrentes pour un avantage technologique indéniable. Pour moi, c’est un modèle universel par essence qui peut convenir à tout un chacun qui a envie d’enchaîner les kilomètres sans trop de fatigue. Je valide 🙂

Bon plan de Cécile : la paire testée par Fred est en solde sur le site Irun à 116€ ici dans le coloris en photo, ici dans le superbe coloris blanc et or que j’ai et là dans le coloris bleu et vert.