Suite du premier article consacrés aux compléments alimentaires directement liés à la pratique sportive avec un sujet abordant les carences les plus classiques qui concernent toute la population, sportive ou pas. Il ne s’agit en aucun cas d’un article complet mais juste d’aborder avec vous les 3 grandes carences classiques du ou de la runneuse.
La vitamine D
C’est la vitamine à la mode en ce moment, puisque plusieurs études scientifiques menées dans plusieurs pays tendent à démontrer qu’une carence prononcée peut aggraver la probabilité d’être touché par la covid. La vitamine D c’est la super vitamine, celle qui booste son immunité naturelle mais qui, grâce à son rôle de fixateur du calcium sur les os, nous fait un squelette super solide. Elle joue aussi un rôle pour la vitalité de nos muscles, ce qui rajoute à son intérêt notoire.
Bref, tout ça pour dire qu’on demande à son médecin un dosage lors de son bilan sanguin annuel si par le plus grand des hasards il l’oubliait. On n’hésite pas non plus en cas de carence avérée à faire une cure sur prescription médicale (une ampoule et zou le niveau remonte illico !). La période idéale pour une petite cure au long court ? L’hiver pour éviter la fracture de fatigue au printemps, période où souvent l’entraînement repasse en mode intensif pour préparer les courses d’été. La fameuse huile de foie de morue que l’on donnait aux enfants en est très riche, comme quoi on n’a rien inventé !
Le fer
Entre les pertes sanguines des femmes tous les mois, les entraînements… La carence en fer est le grand classique des bilans sanguins. Attention, les hommes se croient souvent à l’abri parce que dans l’inconscient collectif, le fer est lié au sang et donc aux femmes qui en perdent sans rien demander à personne. C’est faux ! Les hommes aussi peuvent être carencés. Rééquilibrer son alimentation ne suffit pas toujours et c’est là que la supplémentation intervient. Le fameux Tardyferon, petite pilule rose magique n’est pas toujours supportable par tous les systèmes digestifs et depuis quelques années la spiruline vient marcher sur ses plates-bandes.
Cette algue, vendue en poudre peut être consommée directement dans des soupes, du riz, des pâtes mais aussi des jus et des yaourts. Evidemment on la choisit bio ! Le problème ? Sont goût assez prononcé et sa couleur verte pas très motivante. Dieu merci on la trouve en cachets ! La spiruline n’est pas seulement riche en fer : elle contient également des glucides, des vitamines (E, B et K), des oligo-éléments, des minéraux (fer, calcium, magnésium…), des acides gras essentiels, des enzymes notamment la SuperOxyde Dismutase qui permet de lutter contre les radicaux libres et le stress oxydatif, et même de la Béta-Carotène connue pour ses propriétés antioxydantes.
Le magnesium
Fatigue, stress, crampes, contractures… Tous ces signes doivent vous alerter sur une possible carence en magnésium. On estime que l’on en perd rien qu’avec la transpiration entre 20 à30mg/jour. Il faut donc là aussi veiller à contrôler son taux lors du bilan sanguin et ne pas hésiter à faire une petite cure pour compenser les pertes, tout en veillant bien entendu à aller voir avant tout du côté de son alimentation quotidienne. Les aliments les plus riches ? Il y a bien sûr le chocolat mais les céréales complètes, les fruits et légumes secs.
On peut également faire une cure de magnésium, idéalement on la commencera au début d’un plan d’entraînement, avant même que les carences apparaissent.
Mon expérience personnelle : Je profite de ma visite annuelle chez mon médecin généraliste pour mon certificat médicale pour faire également un bilan sanguin complet afin de repérer des carences s’il y en a pour pouvoir les traiter au plus vite. J’ai hélas, du fait d’une endométriose sévère des soucis de carence en fer difficilement maîtrisables mais on fait avec. Je cherche toujours la Spiruline miracle qui réglera tout ça mais je crois qu’il faut aujourd’hui que j’attende sagement la ménopause pour enfin pouvoir souffler un peu de ce côté-là. J’ai pour habitude de prendre tous les jours une dose de vitamine C au petit déjeuner, et ça depuis plus de 35 ans donc rien à voir avec la course à pied. J’ai commencé en pensionnat, pour faire face aux aléas de la vie en collectivité. Tous les ans, au moins 2 à 3 fois, je fais une cure de complexe vitaminé comme le Multi de Nutri&Co.
Généralement à l’automne, juste après mes objectifs de l’été, pendant ma coupure annuelle en décembre et au printemps, en avril quand l’entraînement reprend vraiment. Je veille toujours à mettre au niveau ma vitamine D. Généralement une cure en goutte suffit à l’automne toujours pour attaquer l’hiver sans encombre. Evidemment les carences de magnésium, je le gère avec de fortes doses de chocolat et de beurre de cacahuète !
Pour aller plus loin : je vous conseille deux sites ou plutôt deux personnes passionnantes à suivre qui arrivent à vulgariser ce genre d’informations pas toujours simples à comprendre, Anthony Berthou (son site est ici) et Nicolas Aubineau (son site est là).
Bon à savoir : je ne connais que le Multi chez Nutri&co, j’ai juste utilisé les images des autres produits pour illustrer « proprement » mon article, donc ne venez pas me demander ce que je pense de leur spiruline par exemple, je ne pourrais pas vous répondre 😉