Ces moments un peu hors du temps où par la force des choses nous sommes tous plus ou moins à l’arrêt sont aussi l’occasion unique de réflêchir et de faire le point sur notre pratique sportive. Run Motion Coach en a profité pour réaliser un petit baromètre super intéressant que je partage avec vous aujourd’hui.
Avant d’aller plus loin, Run Motion Coach c’est ça ! Comme je ne pouvais pas mettre en ligne l’intégralité des slides de la présentation, je vous laisse la télécharger comme des grands. Je vais me contenter d’évoquer celles que j’ai trouvé les plus intéressantes de mon point de vue de journaliste et pratiquante assidue.
Je vous ai fait une petite sélection de mes slides préférées, ou plutôt de celles qui confirment souvent ce que je ressens « sur le terrain », c’est toujours cool de voir qu’il y a un fond de vérité chiffré.
Je n’ai besoin de personne en Harley Davidson

Si l’on repose la question en prenant en compte le sexe du pratiquant régulier, comme on peut s’y attendre les femmes courent moins seules que les hommes, elles ne sont plus que 50%. Il y a fort à parier que si on leur demande pourquoi elles font le choix de courir en groupe ou accompagnées, la notion de sécurité sera la première à être évoquée. Mais on peut aussi voir les choses de façon positive et se dire que finalement l’écart entre les deux n’est pas aussi important qu’on pourrait l’imaginer.
L’appel à un ami !

Alors celle-là je l’adore parce que découvrir qu’on préfère demander conseil à Tonton Jean Louis plutôt qu’à un coureur élite prouve quand même que nous sommes peu à nous « identifier » à nos stars, le matos pourquoi pas mais pas au delà. Inutile de vous préciser que pour les femmes c’est encore plus flagrant. Et que dire de la presse spécialisée qui pourtant travaille avec des coachs pro (je suis bien placée pour le savoir !) pour leurs plans d’entrainement. Tout ça pour dire qu’au bout du compte, celles et ceux qui souhaitent s’entraîner préfèrent le contact humain et l’échange avant tout. Ce que les slides suivantes confirment encore plus d’ailleurs.
Le virtuel ne remplacera jamais le réel !


On s’en doutait un peu mais c’est confirmé, le virtuel, ok pour patienter et encore, à condition que ce soit pour une bonne cause avant tout. Certains y ont trouvé une façon de se motiver un peu le temps de laisser passer la vague mais clairement, nous sommes loin de l’enthousiasme que génère une vraie bonne course dans la réalité.
Loin des yeux, loin du cœur…

Faut-il y voir un début de prise de conscience écologique ? Difficile à dire mais la notion de déplacement à l’autre bout du monde pour une course semble de moins en moins envisagée par les coureurs. Pour résumer, une majorité écrasante ne souhaite pas quitter le territoire français et une bonne partie leur région. 2020 nous aura aussi démontré et de façon un peu brutale qu’une course pouvait être annulée au dernier moment pour d’autres raisons que la météo, qu’un pays pouvait fermer ses frontières en 24h… Il sera intéressant de voir si cela a un impact en 2021 sur les inscriptions et sur les choix des destinations.
Ceci n’est qu’une toute petite partie de la présentation, alors n’hésitez pas à la télécharger (c’est gratuit sans obligation d’achat !) pour vous faire une idée des chiffres de votre sport préféré.
