Oui je sais… encore la Parisienne… Mais je crois que je suis assez revenue déjà sur le sujet et sur mon attachement viscéral à cette course qui a marqué ma vie à jamais, donc n’essayez même pas d’argumenter, vous y perdriez votre journée. Parisienne un jour, Parisienne toujours !
Je vais passer très vite sur les jours qui ont précédé même si j’ai quand même envie de vous en parler un peu. Pour la première fois, j’ai été présente sur le village dès le vendredi après-midi pour accompagner avant tout mon fils (enfin le plus grand des trois !) qui venait présenter ses bijoux sportifs créés pour sa maman et pour toutes les autres femmes aussi je vous rassure. D’ailleurs, le site Paula, Tara & Co est là ! Le stand du Relais Thalasso de l’Ile de Ré (mais aussi des Sables d’Olonne, de Bénodet et de Pornichet !) nous a gentiment fait une petite place, ce qui est absolument adorable. Je m’amuse à passer du rôle de mannequin improvisé pour mon fils à commerciale thalasso, même si n’ayant testé et approuvé que l’établissement de mon île préférée, j’ai peur d’avoir légèrement manqué d’objectivité sur le sujet ! Je profite d’ailleurs de mon blog pour remercier très officiellement Adel, membre actif de la team Adidas Champs Elysées qui est venu en renfort pour sa gentillesse extrême et sa bienveillance pour mon fils. Des personnes comme lui, je vous souhaite d’en rencontrer tous les jours. Et promis la prochaine fois que je viens à Paris, je viens m’entraîner avec vous ! C’est marrant parce que finalement si je devais résumer ce week-end par un #, ce serait celui de #bienveillance justement, tant elle a été présente à chaque instant.
C’est pas moi… C’est Alex qui a insisté ! Courir 7km… je ne vais jamais réussir à l’éliminer !
En fin de journée je rejoins la boutique Crazy Runners Shop de mon ami Thierry avenue de Suffren pour une petite séance dédicace coaching spéciale courses dans le bac à sable. C’était génial ! On a refait le monde devant la boutique parce que Thierry était en pleine vente quand on est arrivé et je pense que les passants ont dû se demander ce que nous faisions là à parler cajous, lingettes et poids des culottes 😊. On refera une prochaine édition rapidement je l’espère parce que j’ai vraiment passé un excellent moment.
Il n’y a pas eu que des filles mais elles sont parties les dernières… Bon Half Marathon des Sables aux concernées !
Samedi retour sur le village pour une petite séance de dédicace de « mon carnet de running » sur le stand de la course. Entre quelques renseignements sur le retrait des dossards, je me surprends à vendre plutôt rapidement tous mes guides … ben mince alors si j’avais su ! Mais cela veut dire surtout que beaucoup de femmes souhaitent aller plus loin que la Parisienne et ça c’est génial parce que c’est exactement le message que je veux faire passer. Plusieurs sont même reparties avec mon « Sables Emouvants », je ne sais pas si elles réalisaient bien les risques d’effets secondaires de la lecture de ce livre 😊Le reste de la journée passera agréablement au soleil à papoter avec toutes les copines (et les copains ! Encore merci Pierre d’avoir eu le courage de passer, c’était génial de te voir pour papoter !) qui passeront me voir. Oui, bon ok j’avoue, j’ai aussi fait du shopping à l’un des stands voisins, les Poulettes Fitness… On ne se refait pas que voulez-vous !
Oui bon ok j’ai aussi un peu fait ma groupie avec Clémence Calvin…
Dimanche matin, mon rituel est maintenant bien rodé. Je suis à 7h30 dans le métro pour rejoindre l’Ecole Militaire. C’est plein de filles mais pour le moment c’est calme. C’est lorsque j’arrive à la station Motte Picquet que je réalise que le thème New York a encore grandement inspiré les participantes. C’est rempli de Pom Pom girls, de statues de la Liberté… Je rejoins rapidement le village ayant la chance d’avoir le pass qui va bien et oh surprise, je retrouve Carmen Olivera qui sera comme tous les ans sur le podium (3ème place, une championne je vous dis !), preuve s’il en était qu’on peut encore envoyer du lourd après 45 ans 😊. Nous allons nous rendre toutes les deux dans notre sas de départ, devisant sur le monde du running actuel. Son avis de coach, d’élite et de femme est toujours passionnant à écouter. On devrait nous écouter plus souvent d’ailleurs ! On se sépare en arrivant dans le sas parce qu’elle rejoint les élites et moi mes copines de Dune d’Espoir qui sont dans le sas handisport bien décidées à rejoindre la ligne d’arrivée. Si elles savaient à quel point j’admire ce qu’elles vont faire là. J’ai dans la tête de les rejoindre en route pour finir avec elles mais le destin en décidera autrement.
La super équipe de Dunes d’Espoir et sur la photo en haut,
la fille en orange c’est Carmen !
Échauffement délirant, ambiance de folie, c’est bien gentil mais nous on est venu là pour courir ! Le départ est lancé, c’est parti mon kiki ! Bon pas trop vite non plus puisque des travaux rétrécissent la chaussée. L’organisation a beau avoir tout fait pour qu’on libère le passage juste pour ce jour-là, la mairie ou les services concernés n’ont rien voulu savoir. Alors qu’il suffisait d’enlever des plots, le temps du départ… Bref… Je suis partie, le nez au vent, le regard aux aguets pour chercher les copines. Je suis clairement en mode touriste ! Je m’arrête pour claquer la bise à un copain qui tente de retrouver son épouse dans le flot de participantes. Je félicite l’équipe NewFeel qui a vraiment des superbes tenues et comme elles marchent forcément, je marche aussi un peu avec elles.
Je veux ce t-shirt hélas créé juste pour l’équipe (j’ai demandé vous pensez bien !). Le reste de la tenue : une jupette de tennis blanche Artengo, une casquette base ball bleu marine, les chaussettes montantes assorties, elles étaient superbes !
Et je commence à prodiguer quelques conseils en passant… « relâche tes épaules là, tu es toute crispée » … « oh là, calme ta respiration, ce n’est pas un sprint ! »… « point de côté c’est ça, attends je vais t’aider à le calmer ». Petit passage de tunnel avec une super idée à mon goût, on y diffuse les sons de New York, ces sons tellement uniques qu’il suffit de fermer les yeux pour que je me retrouve à Time Square ou sur la 5ème avenue. Franchement, je n’avais pas besoin de ça non plus pour avoir envie de repartir là-bas ! J’ai déjà passé une bonne journée face au stand de la compagnie XL Airways (qui dieu merci ne vendait pas sur place, sinon c’était foutu !) et j’ai même été mettre mon petit bulletin dans l’urne du stand Carrefour pour tenter de gagner un voyage dans ma ville préférée. On ne sait jamais 😊 J’ai bien un jour gagné un voyage pour aller courir le marathon de New York ! Moi je dis, qui ne tente rien n’a rien…
Et puis j’aperçois Johanne (enfin à ce moment-là, c’est encore juste un t-shirt blanc) qui semble à la peine). Je ralentis et fais un petit check-up. Ok, à mon avis, elle a surtout besoin de soutien et ça, je peux faire. Nous voilà parties pour ce qui sera finalement ma Parisienne, une version duo « coach – coachée » qui correspond tout à fait à ce que j’aime faire sur cette course. Je parle un peu mais pas trop et surtout j’évite de l’inonder de questions qui l’obligeraient à parler longtemps. Elle doit avant tout se concentrer sur sa foulée. J’ai vite compris qu’elle aura besoin d’alterner course et marche, pas de souci, je lui parle de la méthode Cyrano, histoire de la rassurer un peu je l’espère et qu’elle ne culpabilise pas de devoir marcher.
Moment surréaliste sur le Pont Alexandre III qui est à mon goût le plus beau passage de la course… J’ai « interdit » à Johanne de marcher sur cette merveille, on s’accroche en admirant le dôme étincelant des Invalides en fond d’écran. J’aperçois alors un couple qui a eu la riche idée de venir faire ses photos de mariage ce jour-là ! Inutile de vous dire qu’ils ont le droit à un « vive les mariés » et que je file les prendre moi aussi en photo. Allez zou, une petite pause ravito bien venue parce qu’il fait super soif quand même, la chaleur commençant à réellement se faire sentir. On repart et très vite on se retrouve sur les quais. Là j’ai décidé que Johanne allait faire la grimpette pour rejoindre le Musée du Quai Branly sans s’arrêter et sans marcher. Elle réussit le pari haut la main ! Je ne sais pas si elle le réalise elle-même mais elle marche de moins en moins et court de plus en plus.
Vive les mariés !
Le panneau 6 est enfin là, il suffit juste de dérouler vers l’arrivée. Je sais qu’elle souffre mais elle est en train de tout donner et rien que pour ça, je suis super fière d’elle. Elle repousse ses limites et ne lâche rien. Alors que la ligne est enfin là, je lui dis juste « attends on passe sous les 51 minutes, je ne veux rien savoir » et elle accélère. Enfin la délivrance, enfin la ligne ! Elle l’a fait, elle a réussi ! Je ne sais même pas quel temps nous avons vraiment mis puisque bien sur le chrono affiché est le général, et pas le nôtre, mais franchement c’est le cadet de mes soucis. Johanne est une Parisienne elle-aussi et elle a amplement mérité sa médaille.
Je la confie à ses copines qui l’attendaient derrière la ligne, on immortalise avec une petite photo et je file rejoindre mon fils qui doit m’attendre sur le village. Hasard dingue, après avoir croisé Carmen à l’aller, je tombe sur Lucile Woodward qu’on ne présente plus au retour. Et c’est reparti pour une séance de papotage en mode débrief sur la course et les quelques améliorations que, l’une comme l’autre, nous aimerions voir l’année prochaine. Je rends Lucile à ses obligations professionnelles puisqu’elle était présente pour coacher une équipe pour Nokia Withings (leur dernière montre, dans le genre montre connectée est super jolie, Alex mon fils l’a mise sur sa liste de Noël c’est dire !). Même si l’ambiance sur le village bat son plein, j’ai déjà la tête ailleurs : ma petite sœur a eu la gentillesse extrême d’accoucher dans la nuit de samedi à dimanche pour me permettre de faire connaissance avec mon petit neveu avant que je rentre dans ma campagne. Si ce n’est pas de l’organisation ça !
Gros coup de cœur pour ce déguisement !
Voilà, ma… je ne sais plus combien, je ne compte pas, Parisienne est finie. Comme depuis que je cours cette course, elle fut sous le signe de la bienveillance et de l’entraide, parce que c’est comme ça que je la conçois. Rendez-vous est pris l’année prochaine à n’en pas douter avec peut-être ma fille, qui sait… Elle semblait bien décidée à se mettre régulièrement au sport. Elle pédale déjà tous les jours pour aller en cours en Hollande et vient de me commander une tenue de pluie pour ne pas rater une journée, c’est déjà un bon début 😊
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Crédit photos : orga et perso