Run : la It list avant ta course

 

Ceux qui me connaissent doivent bien rigoler en lisant cet article… Mais après avoir nombre de fois du pallier à mes oublis divers et variés, j’ai fini par établir une liste précise à cocher à chaque fois que je pars sur une course pour être sure cette fois de ne rien oublier et de ne pas avoir à trouver au dernier moment ces foutues épingles pour accrocher ce foutu dossard !

Dans son sac de sport, à préparer la veille de préférence :

– Le mail de confirmation pour son inscription, sa pièce d’identité et la copie de son certificat médical même si l’on a déjà tout fourni à l’organisation. On n’est jamais trop prudent avec l’informatique ! Et cela fait belle lurette que mon certif est enregistré sur mon smartphone.

– Sa tenue de course en fonction de la météo annoncée et… ses chaussures. Rien ne doit être neuf de préférence. On doit avoir testé son matériel avant lors de ses entraînements. Mais oui si vraiment on tient à courir avec le t-shirt distribué avec le dossard, on peut le faire. Il faut juste penser à bien couper toutes les étiquettes. Perso, si je fais ce choix, je le lave rapidement la veille pour assouplir les coutures. Bien entendu, si l’on doit préparer ce sac plusieurs jours en avance pour cause de voyage à l’étranger par exemple, on prévoit large même si l’on consulte la météo. Si vous saviez le nombre de fois où j’ai dû racheter un coupe-vent en catastrophe parce qu’il faisait finalement plus froid que prévu… Sans parler du jour où je suis arrivée sur une course au mois de juillet où on a eu de la neige !!! Une paire de manchons transformera facilement le t-shirt manches courtes en t-shirt chaud et confortable pour l’attente et les premiers kms. Lunettes de soleil, casquette, visière, libre à vous de choisir. Oui la brassière et les chaussettes font aussi partie intégrante de la tenue…

– Une tenue pour se rendre sur la course qui servira après. Il  faut donc prévoir confortable avant tout, type jogging. Oui, là, même Christina est ok avec ça ! On se refroidit vite et l’idéal est de pouvoir se changer complètement en enlevant les vêtements mouillés à l’arrivée. Une paire de chaussures aérées type tongs peut être la bienvenue ! De toute façon, on est en jogging alors look foutu pour foutu, autant y aller carrément.

– Quatre épingles à nourrice. On peut prendre un peu plus d’épingles pour se transformer en « super héroïne » sauvant ainsi la vie des coureuses plus tête en l’air que soi… Si le dossard a une puce intégrée, tout va bien, sinon on pense à bien l’accrocher tout de suite sur sa chaussure pour ne pas la perdre. Attention, ce type de dossard de plus en plus à la mode ne supporte pas le froissage et le pliage ! Le porte dossard reste tout de même l’accessoire le plus utile qui soit et permet de se déshabiller pendant la course sans problème. Franchement, l’essayer c’est l’adopter. Certaines ceintures comme celles d’Oxistis par exemple permettent de l’accrocher directement avec un système de pression. Faut être costaude pour y arriver je trouve mais ça ne bouge pas ensuite.

– Une bouteille d’eau à boire par petites gorgées toutes les 20 min entre votre dernier repas et le moment du départ, en pensant au fait qu’il faudra à un moment ou un autre vidanger tout ça ! Donc paquet de kleenex et si vraiment c’est la cata du côté de l’orga pour les sanitaires, on pense à s’équiper d’une couverture de survie que l’on pourra jeter ensuite. Elle tiendra chaud jusqu’au départ (c’est plus classe d’être une papillote que vêtue d’un sac poubelle quand même !) et servira de paravent dans les buissons. Votre intimité sera ainsi préservée et celles des copines que vous dépannerez aussi.

– Son ravitaillement personnel pour l’après course, afin d’être sûre d’avoir ce que l’on aime grignoter. On doit recharger ses réserves de protéines et de glycogène (pour les distances un peu longues, pour un 6km une barre de céréales suffit !) et l’on doit s’hydrater. J’avoue cette remarque est aussi le résultat de mon expérience perso, étant allergique à la banane, je me suis retrouvée souvent piégée à l’arrivée avec que j’avais les crocs ! Pour celui de la course en elle-même, on pense là aussi à bien consulter le site de l’organisation pour savoir ce qu’il y aura à disposition. Pas la peine de transporter son placard si l’on trouve ce qu’il faut sur les tables. Cette remarque est encore plus vraie lorsque l’on voyage parce que d’un pays à l’autre cela peut vraiment être différent et ce n’est pas pendant la course qu’il sera temps de s’en préoccuper.

– Un plan d’accès au site si l’on ne connait pas du tout le lieu du départ en format papier. Je ne sais pas vous mais moi systématiquement le gps de mon smartphone plante systématiquement quand j’en ai vraiment besoin…

– Si l’on est sensible aux ampoules ou si l’on part sur une distance inconnue, de la crème anti-frottement pour vos pieds avant le départ. On n’hésite pas à bien tartiner ses pieds ! Le principe : vous devez avoir les pieds blancs de crème, on retourne au préalable sa chaussette et on s’essuie les doigts dessus avant de l’enfiler pour ne rien perdre. Je tiens ça d’une ancienne championne du monde de 24h alors si ça marche pour plus de 200km, ça marche pour 10km !

– Un ou deux pansements seconde peau pour les ampoules pour le retour, mieux vaut être prudente !

– Des lingettes démaquillantes et un tube de crème hydratante, ainsi qu’un déodorant et des lingettes bébé ou comment en quelques secondes redevenir une femme qui sent bon ! Vos futurs voisins dans le train vous disent déjà merci ! Oui, je sais, les lingettes ce n’est pas écolo mais il en existe des recyclables alors équipez-vous (ici par exemple). Comme ça la nature vous dira elle aussi merci ! (ne pas oublier de prendre une lessive écologique sinon ma remarque ne sert à rien).

– On n’hésite pas à prendre un sac de sport bien visible, d’une belle couleur pour faciliter le travail des bénévoles aux vestiaires à l’arrivée. On peut ainsi leur dire : « mon sac, c’est le rouge fluo ! »

– On pense à bien charger GPS, cardio, lecteur MP3, bref tout l’électronique qu’il faut pour aller au bout de son défi. Si l’on tient absolument à emmener un téléphone avec soi, on pense à l’emballer dans un sachet de congélation pour limiter les risques d’humidité. Non je ne vous accuse pas de transpirer du biceps au point de mouiller votre brassard mais vous n’êtes pas à l’abri d’un jet intempestif de gobelet d’eau ! Un billet, un ticket de métro peuvent être très utiles également, sans parler du parcours de la course pour pouvoir se rendre à l’arrivée récupérer ses petites affaires si par malheur vous deviez abandonner en route.

Cette liste n’est pas exhaustive et libre à vous de la compléter !

Le truc en + : Pour celles qui courent avec les cheveux attachés, la réserve d’élastiques s’impose. Comme le gps qui ne trouve jamais le signal, l’élastique a toujours tendance à craquer au moment où l’on ne le souhaite pas.