Fun : choisir et entretenir votre sac à dos

J’ai reçu récemment une communication de la marque deuter qui a fait écho à ma publication récente sur le choix du matériel pour des courses type Marathon des Sables que vous pouvez retrouver ici. Là bien entendu, on parlera aussi des sacs à dos de randonnée mais bon de vous à moi, sur certains ultras on n’en est pas très loin non plus ? (oh ça va… je rigole 😁!)

Choisir la coupe qui convient à sa morphologie

Prendre en compte la morphologie du porteur est le premier élément important lors du choix d’un sac. C’est pour ça que certaines marques comme deuter d’ailleurs ont créé des modèles féminins avec un dos avec un dos plus court, des bretelles plus étroites et des ailerons de hanche en forme conique. l’Enduro Raid d’Oxistis propose également 3 taillants pour répondre à cette même problématique. Et le Tempest 20 d’Osprey que j’avais sur le dos pour le Jungle Marathon a un modèle féminin. Ce n’est pas uniquement du marketing, cela correspond à une réalité morphologique, il faut donc comme je le dis souvent prendre le temps d’essayer avant d’acheter. La notion de « confort d’accueil » vaut autant pour les chaussures que pour les sacs.

À chaque activité son type de sac !

Pour reprendre la communication que j’ai reçu, chez deuter, chez eux il existe 6 technologies de dos, de quoi répondre aux exigences de toutes les pratiques ! Oui j’ai bien écrit 6 ! Cela vous donne une idée de la complexité du choix. Il faut donc bien identifier ses besoins avant de choisir son sac. Je reprends mon cas personnel : pour le Jungle Marathon, j’avais pu échanger avec plusieurs participants des éditions précédentes. Leurs retours étaient tous identiques : on ne peut presque pas courir à cause de la nature même du terrain, la jungle n’est pas très coopérative, cela tient donc de la grande randonnée, ce qui veut dire plus de temps sur le terrain et plus de temps debout, ça fait plus de mal à mon dos ; la végétation est très hostile, il faut donc un sac vraiment résistant, jouer la légèreté souvent synonyme de plus de fragilité n’a pas de sens si on se retrouve avec un sac foutu le 3ème jour et peu de chance de tomber sur un magasin pour le changer ; il faut qu’il soit vraiment étanche puisqu’on doit nager dans l’Amazone ou descendre des rivières pas très coopératives là aussi. Avec ce cahier des charges très précis, j’ai lancé mes recherches et c’est comme ça que je suis arrivée au Tempest 20 d’Osprey qui s’est révélé ultra confortable sur le long terme. Ce mixte entre un sac de trail et un sac de rando correspondait à mes besoins précis pour cette course. Il ne s’agit pas de vous encourager à acheter un sac différent à chaque course cela va de soi, juste à vous mettre en alerte sur le fait qu’il faut que votre achat corresponde réellement à vos besoins propres et pas à ceux de votre voisin.

Bien charger son sac !

Le plus important lorsqu’on remplit son sac est de répartir le poids de façon optimale. Le centre de gravité du sac à dos doit être proche du corps et, si possible, à hauteur des épaules. En terrain difficile, une mauvaise technique d’organisation du sac peut se transformer en un risque pour la sécurité. Les sacs à dos plus volumineux doivent donc être remplis avec les objets légers dans le compartiment inférieur, tandis que les équipements lourds, tente, matériel, vestes épaisses, se mettent en haut. Je vous renvoie directement sur le site de Deuter qui vous propose un article super bien fait pour apprendre toutes les subtilités du remplissage.

Bon à savoir :

  • Une personne en bonne condition physique peut porter un maximum de 20 à 25 % de son poids corporel sur une longue période.
  • En terrain facile, on va chercher à remonter le centre de gravité, les objets lourds doivent donc être placés en haut du sac, contre le dos.
  • Sur les terrains difficiles, le centre de gravité doit être plus proche du centre de gravité du corps. Ainsi, le porteur aura tendance à se pencher légèrement vers l’avant, ce qui permet de conserver un meilleur équilibre sur les terrains escarpés.
  • Si le sac à dos tire vers l’arrière, cela signifie que le centre de gravité du sac – et donc les objets lourds- sont positionnés trop loin du dos du porteur.

Bien nettoyer son sac !

Pour prolonger la durée de vie d’un sac à dos, un entretien régulier est indispensable. La meilleure façon de nettoyer un sac à dos reste de le laver avec un savon au pH neutre. Toute saleté sur le sac à dos peut être facilement enlevée au moyen d’une brosse. Les dépôts de sel sur le système de portage peuvent être rincés en pressant plusieurs fois sur les anses à la main. Lorsqu’il n’est pas utilisé, le sac à dos doit être stocké dans un endroit sec et bien ventilé. De plus, il est conseillé de ne pas passer un sac à dos à la machine à laver ou dans un sèche-linge, car cela endommagerait le revêtement extérieur. Personnellement je ne vais pas vous mentir, il n’est arrivé de passer les miens à la machine… Mais là il s’agissait d’une question de survie, l’odeur après 8 jours dans la jungle aurait pu tuer instantanément le douanier à l’ouverture de mon sac de voyage ! Ils sont stockés à l’extérieur sur un porte manteau dédié et je déplie toujours les housses de protection qui ne retrouvent leur housse de rangement que le jour où elles vont vraiment prendre l’air.

Mieux vaut réparer que jeter

Aujourd’hui la question ne se pose plus, il faut vraiment réfléchir en faisant ses choix et penser à poser les bonnes questions avant d’investir. Il y a évidemment le côté écolo mais pas seulement je trouve, il en va juste du bon sens, au prix qu’on les paye parfois, l’obsolescence programmée n’est plus envisageable. Donc avant de se décider on se renseigne bien pour savoir comment se passe le SAV. Deuter propose un service de réparation à vie, Patagonia propose aussi des ateliers de réparations, même Quechua propose des tutos de réparations. Là encore, prendre le temps pour faire le bon choix, c’est en réalité le seul secret.

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