Run : 5 trucs à savoir avant d’acheter sa brassière de sport !

C’est la pièce du dressing sportif qui reste l’apanage des femmes. Et même si un certain scientifique a démontré récemment qu’on pouvait s’en passer, nous sommes encore des centaines de milliers à ne pas être convaincues par le mouvement « free bra » dès qu’il s’agit de faire du sport avant tout pour des questions de confort. Comment choisir sa brassière en évitant de se tromper ? Voici mes petits conseils de fille qui court avec un 90C 😉.

Oui je sais, il y a des brassières de sport mais aussi des soutiens-gorge de sport ! Partons du principe que mes recommandations valent pour les deux modèles, ce sera plus simple et moins long à écrire à chaque fois 😉

Le confort avant tout !

Qui dit confort, dit avant tout essayage avant achat ! C’est pour moi la première recommandation absolue. Si on peut se contenter d’un achat en ligne lorsqu’on a trouvé sa marque préférée, acheter à l’aveugle sa première brassière sur un site, en se basant uniquement sur les recommandations des copines relève pour moi de l’hérésie totale. Nous avons toutes des poitrines différentes, c’est bien ce qui en fait tout leurs charmes d’ailleurs. Ce qui convient à l’une ne conviendra pas à l’autre. Certaines apprécient les bretelles très larges, d’autres non… Certaines justement ne jurent que par la brassière, d’autres préfèrent rester sur notre bon vieux soutien-gorge. Il faut prendre le temps de trouver chaussure à son pied ou plutôt soutif à ses seins. Attention, le taillant diffère parfois de celui du soutien-gorge de ville et d’une marque à l’autre !!!

La matière fait tout !


Ce n’est pas très glamour à écrire mais oui on transpire bien des seins… On privilégie donc des matières transpirantes conçues pour le sport avec de l’élasthanne pour un maximum d’extensibilité et de confort. On fait aussi attention si on prend l’option soutien-gorge à la composition de toutes les pièces comme les fermoirs, les glissoirs ou les anneaux qui doivent être bien protégés.

A chaque sport, sa brassière

et pis c’est tout !

Je sais, à une époque où on nous recommande de ne pas trop consommer c’est assez culotté… Mais ce que je veux dire avec cette phrase c’est que non une jolie brassière en coton ultra confortable que vous utilisez pour le yoga ne fera pas l’affaire pour le running. Mais la réciproque n’est pas vrai ! Donc si vous pratiquez plusieurs sports, il vaut mieux privilégier un achat transversal qui pourra vous accompagner dans toutes vos activités. Il y a des niveaux de maintien différents souvent très clairement identifiés. Servez-vous en pour faire votre premier choix, c’est très pratique. Pour vous donner une idée j’avoue qu’à titre personnel, je reste sur un niveau 4 chez Zsport qui est ma marque préférée et je fais donc un 90C. Au delà je trouve que c’est un peu trop mais c’est très perso comme choix, d’où ma première recommandation, on essaie et on choisit en fonction de soi !

Devant, derrière,

votre choix à vous !

Il existe différents systèmes de fermeture : classique à l’arrière comme un soutien-gorge de ville, à enfiler par la tête comme un t-shirt pour les brassières ou l’avant avec une fermeture éclair qui est souvent le modèle de prédilection pour les poitrines un peu fortes. Là encore chacune fait comme elle veut. Un conseil : si vous choisissez la fermeture à l’avant, veillez à vérifier que la fermeture est bien protégée par un retour de tissu très large pour éviter qu’il bouge et que la fermeture finisse par attaquer la peau. Je parle en connaissance de cause, j’ai fini un marathon en « free bra » à cause de ça justement 😉, j’ai passé la ligne d’arrivée avec mon soutif accrochée à ma ceinture de ravito ! Depuis je suis totalement brassière et si je me retrouve à devoir tester dans mon travail des soutiens gorge, je les ferme et je les enfile par la tête quand même, tellement j’ai pris l’habitude.

Une brassière de sport, c’est comme des chaussures, ça se change et puis c’est tout !

Cette recommandation est valable pour les chaussures mais aussi pour les soutiens gorge. Evidemment là aussi, l’usure dépendra bien entendu de l’usage que vous en faites et surtout de l’entretien. Si comme moi, tout passe à la machine absolument pas à froid et au sèche linge ensuite, il ne faut pas vous étonner que les élastiques finissent par faire un peu la tronche mais j’aime que ce soit ultra propre. Une brassière utilisée régulièrement soit 2 à 3 fois par semaine se change normalement tous les 6 mois. L’idéal est donc d’en avoir deux et de les changer tous les ans.

Mon choix perso : vous l’aurez compris je suis donc brassière 😉. Pendant des années j’ai utilisé un modèle particulier chez Zsport, la Linea qui n’est plus produite hélas mais figurez-vous qu’ils en ont encore sur leur outlet ! Cette découverte a fait le bonheur de mon début d’année. Elle a fait tous mes ultras parce qu’elle n’a aucune couture problématique avec un sac super lourd sur le dos, et sa matière ultra légère se lave dans un verre d’eau et sèche en deux secondes dans le vent du désert.

Au quotidien j’ai adopté le modèle Boléro parce que j’apprécie vraiment les dos nageur, les bretelles larges mais ultra confortables parce qu’elles sont doublées.