En ces périodes de reconfinement, je me suis dit qu’on allait parler alimentation et plus particulièrement konjac, ce truc qui ressemble à des verres de terre sous plastique comme le dit si bien mon petit dernier à chaque fois que je m’en prépare.
Le konjac, c’est quoi ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser (enfin moi perso c’est quand même bien ce que j’ai pensé la première fois que j’en ai vu), ce n’est donc pas un animal, ni même une création de l’homme mais bien une plante. Originaire d’Asie (comme souvent avec les trucs bizarres…), c’est une plante de la famille des Araceae qui pousse dans les zones forestières du continent. Le konjac, ça a un intérêt ou pas ?
Déjà à se nourrir sainement parce qu’il a deux atouts et non des moindres : Sa faible teneur en calories et son pouvoir sur la satiété. Composé d’une fibre soluble, le glucomannane qui est capable d’absorber jusqu’à 100 fois son volume d’eau, il se gonfle instantanément dans l’estomac, procurant au passage une sensation de satiété presque imminente. Pour faire simple, ça remplace les pâtes les jours où l’on veut faire attention à sa ligne. Il est très riche en fibres, ce qui peut en faire un allié pour les transits un peu paresseux. Il est aussi sans gluten, c’est important de le préciser.
Le konjac, ça ressemble à quoi ?
Evidemment ça ne pousse pas dans les arbres sous sa forme comestible ! C’est une racine qui est réduite en poudre avant d’être transformée sous différentes formes : en shirataki (une sorte de vermicelle), en kishimen (se rapprochant davantage des tagliatelles) ou bien en gohan (des petites perles ressemblant à des grains de riz). Maintenant, vous avez compris que c’est du côté du Japon qu’on en trouve le plus. Il est évidemment utilisé comme coupe-faim et peut se consommer directement sous forme de gélules ou de sachets. On le trouve de façon simple mais des marques comme Konjac Paris le transforme en véritable complément alimentaire complet en lui associant le poivre noir biologique, pour favoriser une meilleure absorption des nutriments tout en brûlant des calories grâce à la thermogenèse et la vitamine C extraite d’acérola biologique pour le côté anti-oxydant, bon pour la peau et le vieillissement cellulaire.

Le konjac, c’est bon ou pas ?
C’est là toute la qualité et le nœud du problème… C’est neutre, ça n’a goût de rien justement. Pour le consommer, il faut le pimper et si tu y mets de la crème, des lardons et de la pancetta, certes ce sera délicieux mais plus du tout intéressant d’un point de vue calorique. C’est pour ça qu’une marque comme LIV Happy Food (que l’on trouve en supermarché ou en ligne ici) a eu la riche idée d’enrichir son site de nombreuses recettes comme les noddles poulet cajou (mes préférées !) ou le riz liv coco mango parce que oui ça fonctionne aussi très bien pour les desserts zéro culpabilité.

Le konjac, c’est le produit miracle ?
Alors non surtout pas parce que comme tout il doit se consommer avec modération. Trop en manger peut entraîner une dilatation de la taille de l’estomac (ce qui est totalement contre-productif !), des ballonnements ou des carences. Evidemment on oublie pour les enfants et j’insiste sur ce fait ! Et je ne l’ai pas précisé parce que ça me semble évidemment mais dans le doute : ça ne remplace pas la pasta party ou la rice party…