A l’occasion du lancement de la ZoomX Vaporfly NEXT%, j’ai donc eu la chance d’aller à Londres puisque Nike profitait du marathon dimanche prochain et de la participation de Mo Farah, chaussures super soniques au pied évidemment pour inviter quelques journalistes et influenceurs. Une partie de la communication est cette année axée sur les avantages de l’entrainement en altitude. Je pense que vous êtes déjà nombreux à les connaître mais dans le doute et pour ceux qui ne connaissent pas les principes, je vous les rappelle :
- En augmentant naturellement la concentration des globules rouges dans le sang grâce une pression de l’oxygène moins importante
- Plus de globules rouges = muscles plus performants et donc performance plus importante.
Le souci est évidemment que qui dit altitude dit aussi moins d’oxygène, c’est le phénomène de l’hypoxie. Pour vous donner une idée, au sommet du Mont Blanc on est à 50% d’oxygène en moins… au sommet de l’Everest c’est 30% et ce qu’on appelle la zone de mort, puisque dans ce cas précis, le corps n’est pas capable de faire face très longtemps à cette situation.
Aujourd’hui il semble que Londres ait décidé de faire de ce type d’entrainement le dernier truc à la mode puisque plusieurs salles de sport dont the Altitude Center proposent des salles et des sessions en hypoxie. On est emmené à 2708 mètres d’altitude et sous la surveillance d’un coach vous accomplissez une séance qui mélange spinning, fractionnés sur tapis et kettlebell en mode HIIT. Avant de nous lancer, nous avons eu à signer une décharge longue comme le bras et nous avons assisté à une petite démonstration avec un collègue comme cobaye. J’avoue avoir été vraiment surprise de voir à quelle vitesse, ses données comme son rythme cardiaque s’envolait alors que franchement il se contentait juste de pédaler tranquillement sur un home trainer avec un masque sur le visage.

Lorsque vous pénétrez dans la salle qui n’est pas très grande, vous vous dites « euh je ne sens rien du tout là ». Lorsque vous grimpez sur votre vélo et que vous faites votre premier cycle de pédalage en mode accéléré, là aussi vous ne sentez rien… mais lorsque vous vous arrêtez, là c’est une autre limonade. En quelques secondes en réalité votre cardio est monté à son plafond, votre cœur bat dans vos oreilles, la sensation est impressionnante. Je ne vous dis pas lorsque l’on est passé sur tapis et que la coach s’est amusée à pousser l’inclinaison à 12% tout en nous demandant de courir.

C’est vraiment uniquement pour la série d’exercices avec kettlebell que j’ai enfin eu le sentiment de retrouver la maîtrise de mon cœur. En 30 minutes on est rincé, et il faudra absolument nous rincer d’ailleurs ! Mais le plus étonnant, c’est que 45 minutes après, lorsque je me suis posée sur mon lit après une douche bien nécessaire, j’ai ressenti un état de bien être presque inquiétant tant il était important. Peut être est-ce que parce qu’après toutes ces années à faire du sport, je ne ressens plus autant les endorphines lorsque je cours… Je ne sais pas mais pour avoir évoqué le sujet avec mes petits camarades de jeu, il semble que nous avons tous vécus la même expérience. Ou alors c’est qu’ils diffusent des trucs dans la clim pour qu’on se sente bien 😊 Allez savoir, c’est Londres quand même !

Alors évidemment je ne vais pas vous sortir l’argument que grâce à cette session de 30 minutes j’ai le lendemain battue mon chrono sur 10 bornes mais cela a suffit pour réaliser à quel point ce type d’entrainement pouvait être efficace et surtout réellement différent. Mais si à Londres on trouve de plus en plus de salles équipées avec abonnement à la clé, ça ne risque pas d’arriver de sitôt en Allier… Tu me diras moi je m’entraîne dans ma cave, allez savoir personne n’a cherché à savoir si l’entrainement en sous-sol n’était pas aussi efficace !