Fun : un petit point sur la manucure semi-permanente !

Autant nous les sportives nous ne sommes pas forcément des adeptes du maquillage en course (et encore, nous sommes en retard sur nos amies américaines, j’en parlerai bientôt), autant il faut bien l’avouer, les ongles vernis sont une touche de féminité que nous sommes beaucoup à aimer garder. Le vernis semi-permanent a fait de nombreuses adeptes mais attention il faut savoir raison garder !

 

Les principes :
– Le vernis semi-permanent vous garantit deux semaines au moins d’une manucure parfaite que ce soit sur les mains ou sur les pieds (quand il vous reste des ongles 😊). Il est composé d’un gel acrylique pigmenté et son séchage se fait grâce à une lampe UV.
– La manucure dure presque le même temps qu’une vraie, a l’avantage de vous permettre de jouer avec vos clés dès la sortie de l’institut mais nécessitera une dépose de 15 à 20 minutes en transformant vos doigts en mode Wolverine… Les habituées comprendront l’allusion ! Pour les non-initiées, on doit envelopper les ongles dans des papillotes de papier aluminium avec un coton imbibé de vernis à l’acétone.

 

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Les risques :
– Comme souvent on commence à alerter les utilisateurs en agitant les mots qui font peur… cancer… brûlures… La Skin Cancer Foundation évoque des risques minimes de cancer de la peau avec la lampe utilisée de façon très régulière. Aucun chiffre précis n’est réellement donné mais une recommandation facile à mettre en place, puisqu’il s’agit de mettre de l’écran total sur les mains avant l’exposition à la lampe. Si vous vous équipez pour le faire chez vous, veillez à respecter scrupuleusement les consignes de sécurité pour éviter de vous brûler.
– Le principal risque c’est surtout que l’ongle « étouffé » sous le vernis se fragilise, devient cassant ou pire qu’une mycose finisse par apparaître, grand classique pour les ongles de pieds de la sportive justement. Seule solution, on retire absolument son vernis au bout de trois semaines max et on laisse le temps à ses ongles de prendre l’air. Pour l’aider à récupérer plus rapidement, on n’hésite pas les bichonner avec une huile végétale pour les réhydrater. Des instituts comme la Sultane de Saba proposent des manucures semi-permanentes avec des gels plus naturels pour limiter les risques et qui hydratent les ongles justement, pour limiter les dégâts.

 

Dernier rappel très important : je m’adresse tout particulièrement aux sportives qui font des compétitions. L’ongle n’est pas là que pour faire beau… Il est également un indicateur important dans le cadre d’un bilan de santé en cas de malaise. C’est aussi sur le doigt que l’on installe un capteur cardiaque dont les données seront faussées s’il y a du vernis. Si vous avez un vernis classique, on l’enlève d’un coup de dissolvant et tout va bien mais si semi-permanent… Vous comprenez le souci ? Aux urgences ils ont autre chose à faire que des papillotes… Donc les filles, on évite le semi-permanent en cas de compétitions.