Voilà je peux enfin l’annoncer officiellement, je suis la marraine de l’édition 2018 de La Parisienne ! Pourquoi ce choix de ma part et surtout de leur part ? Je m’en vais tout vous raconter !
Je ne m’en suis jamais cachée, La Parisienne et moi c’est une longue histoire… Ce fut mon premier dossard parce que je ne me suis pas posée de question… Je cherchais une course, j’étais parisienne, j’étais une fille et elle collait pile poil avec mon agenda. Ah et avant qu’on aille plus loin parce que je connais les us et coutumes des réseaux sociaux, oui j’ai payé mon premier dossard 😊… Mieux, j’ai même payé mes premiers dossards parce que oui j’y suis retournée. Première Parisienne donc, je suis une héroïne, je veux devenir une runneuse, mieux, une marathonienne ! Mais je veux surtout devenir maman de nouveau alors arrêt au stand pour un petit 4ème et retour deux ans plus tard, toujours au même endroit parce que je ne me voyais pas reprendre ailleurs que là.
Entre temps je me suis fait des copines sportives, un truc de fou pour moi, des filles qui courent vraiment et sérieusement. L’une d’entre elles a décidé que ce jour-là, j’allais réveiller l’esprit compétitrice qui sommeillait en moi, elle n’en doutait pas. Elle a attrapé ma main et m’a traîné tout devant, au premier rang ou presque, juste derrière les mobylettes. Elle m’a juste dit « tu ne me lâches pas, tu serres les dents et ça passera ». Ok… J’ai serré les dents, tout donné, je l’ai perdu peu de temps avant l’arrivée mais je me suis découvert une hargne que je ne me connaissais pas et qui ressurgit de temps à autre, toujours aujourd’hui. Elle s’appelait Sabrina, c’était ma Brinouille… J’aurais tellement voulu qu’elle soit là en septembre prochain pour voir ça.
C’est fou on n’a pas changé les copines !
Année après année, je suis revenue, parce que l’organisation m’a proposé de collaborer avec eux sur des projets qui me tenaient à cœur, comme des petites vidéos de coaching ou un carnet d’entraînement qui était remis à toutes les participantes pour les encourager à continuer sur leur lancée, les encourager à aller plus loin maintenant qu’elles avaient fait tomber la première barrière qui les retenaient. Parce que contrairement à ce qu’on pourrait penser l’organisation n’a jamais eu en tête d’enfermer les femmes dans des courses dont les hommes sont exclus. J’ai suffisamment échangé sur le sujet avec eux et plus particulièrement Patrick Adkin qui est l’initiateur de la course. Organisateur du marathon de Paris il y a fort longtemps il se désespérait de ne pas avoir plus de femmes sur la ligne de départ. Voyageant beaucoup, il a découvert les courses féminines aux USA, dont la célèbre Kathrine Switzer est à l’initiative. Elle aussi a constaté dépitée que les femmes ne suivaient pas le mouvement… Elle a donc lancé son propre circuit et année après années, les femmes ont fait leur apparition sur les courses mixtes pour arriver aujourd’hui à la quasi parité.
Le jour où tu rencontres ton héroïne…
Année après année, je suis revenue pour accompagner des amies, des inconnues à passer la ligne d’arrivée pour revivre avec elles l’émotion que j’avais moi-même vécue. Une année j’ai même passé la ligne d’arrivée 3 fois (merci Patrick de m’y avoir autorisée !) allant rechercher des amies parce que je ne pouvais pas me dédoubler ! C’est dire si l’attachement que j’ai pour cette course est réel et profond. Alors quand ils m’ont demandé d’en être l’image pour l’édition 2018, celle dédiée à New York, forcément je ne pouvais qu’accepter avec honneur et fierté ! Je serai là pour accompagner au mieux les futures participantes, pour les aider, les rassurer mais aussi pour répondre aux questions et aider l’organisation avec toute mon expérience « terrain », parce que je reste une participante comme toutes les autres, qui n’aime pas piétiner ou zigzaguer… Je serai là aussi pour que le 9 septembre prochain, tout se passe au mieux pour les 35 000 participantes attendues. On se voit sur le pont d’Iena ?
Pour vous inscrire c’est là !