Pour le lancement d’un concept plutôt sympathique, le try&do, j’ai eu l’opportunité de tester un cours d’Ashtanga yoga dans un nouveau studio parisien, le yoga colibri. Et franchement j’ai encore bien rigolé !
Avant toute chose, il faut savoir que si un jour je fus souple, cela n’est aujourd’hui qu’un très lointain souvenir… Et franchement ma vie ressemble en tout point à celle d’Adriana Karembeu, j’ai les jambes beaucoup trop longues ! Du coup, toucher mes pieds moi je veux bien mais j’peux point… Dire que je suis nulle en yoga est un euphémisme mais ça m’amuse toujours autant d’aller tester de nouveaux trucs, j’ai donc sauter sur l’occasion et même pris le train à l’aube pour être à l’heure pour tester cette discipline que je ne connaissais que de nom.
Petite leçon avant d’aller plus loin : le Ashtanga Yoga, c’est un peu la version 21ème siècle du yoga. Mouvements et respirations seront intimement liés. On doit également respecter des paliers d’apprentissage. On commence par la série destinée aux débutants et lorsqu’on la maîtrise parfaitement, on peut passer au niveau suivant. C’est un peu comme au ski… Si tu n’as pas ta première étoile, tu ne pourras pas passer la seconde ! Les enchainements sont rapides, il faut donc là aussi bien respecter son niveau et ne pas chercher à aller plus vite que la musique… Il faut être prête à s’engager sur le long terme pour en tirer tous les bénéfices. Ce n’est pas une discipline où l’on peut se contenter de deux ou trois cours par an.
Mais quand je suis arrivée dans le studio, j’ai été surprise de découvrir des accessoires à côté du tapis, comme pour un cours d’Iyengar, le yoga que je m’amuse à qualifier de sado-maso puisqu’il y a des cordes, des sangles… Pleins de trucs pour non pas corser les choses mais faciliter les choses. Et franchement c’est carrément bien quand tu souffres comme moi de nombreux « défauts » physiques. Le fait d’utiliser des blocs en mousse permet surtout avant tout d’éviter de te faire mal et de faciliter certaines postures.
Les présentations avec le prof sont faites et on passe très vite dans le vif du sujet. Evidemment on retrouve les postures que l’on connait toutes si on a un jour pris un cours : salutation au soleil, chien tête en bas et j’en passe. Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est qu’à chaque fois on a eu le droit à plusieurs versions d’un même exercice pour s’adapter à notre niveau. Autant dire que je suis toujours restée au niveau 1 ! A ma grande surprise surtout (et à celle de mon voisin également qui a ressenti les mêmes effets que moi), mon dos qui râlait un peu, pour ne pas dire carrément, s’est décoincé en fin de séance, ce qui fait un bien fou. Passer une journée sans douleur, je vous jure j’ai perdu l’habitude en ce moment et ça m’a fait tout bizarre.
Nous sentant prêts à tenter de nouvelles expériences, notre prof d’un jour a décidé de nous mettre la tête à l’envers ou plutôt de nous apprendre le lâcher prise. Autant j’avoue que je n’avais pas forcément pris beaucoup de plaisir avec le fly yoga quand nous avions testé cette position, autant là, le fait que nous soyons stables avec les cordes et l’échelle suédoise, je n’ai pas hésité une seule seconde à jouer les cochons pendus. Maintenant soyons honnête, je n’apprécie toujours pas le fait d’avoir le sang qui afflue dans ma tête et même s’il parait que cela a de formidables vertus pour pleins de trucs, ce n’est pas ma tasse de thé. Je préfère largement la position du « mort », même s’il faudrait trouver un autre nom, allongée sur mon tapis à écouter ma respiration les yeux fermés.
Pour le moment, mon niveau plutôt calamiteux dans cette discipline ne me permet pas de comprendre vraiment toutes les subtilités qu’il y a entre les différents yogas. Pour moi c’est toujours un peu la même chose, des postures enchaînées que j’essaye de réaliser tant bien que mal, en espérant que personne ne prenne de photos. Mais une chose est sure, j’ai vraiment bien compris tout l’intérêt que cela présente pour les stressés de la vie que nous sommes tous plus ou moins et surtout pour les runners qui ont souvent tendance à devenir raides comme des bouts de bois.
Pour en revenir au système try&do, hélas pour le moment purement parisien (mais un développement en province est sérieusement envisagé), il s’agit d’un abonnement mensuel qui permet de tester et de découvrir pleins de disciplines sportives avant de se décider pour celle qui nous plait le plus ou pas d’ailleurs, les nouvelles générations étant plutôt du genre zapping. Les cours sur Paris coûtent tout de même très chers, surtout ceux dans les studios de yoga pour ne citer qu’eux. Avec 99€ par mois, on teste à volonté, en illimité et on peut adapter sa pratique à sa vie quotidienne.
Vous trouverez toutes les infos sur ce système là.
Et pour le studio Colibri, c’est ici que ça se passe.
Crédit photo : Lolë et Studio Colibri