Je n’y étais pas puisque j’étais à Paris à courir sur les quais avec mon ado mais Nadia y était et apparemment elle a adoré !
Marathon de l’autoroute Eiffage de Dakar : Je suis venue, j’ai vu, j’ai couru ! Par Nadia
Je suis venue…
Pour à peine plus cher qu’un pack pour le marathon de Berlin, et trois fois moins cher qu’un pack pour le marathon de New-York, FRAM et VO2MAX VOYAGES vous proposent le marathon clé en main. http://marathondakar.eiffage.com/articles/nos-packs-voyage

J’ai vu…
Dépaysement total ! On en prend plein les yeux : l’île de Gorée (grosse émotion en visitant la maison des esclaves et en voyant le couloir vers la porte du voyage sans retour par laquelle les esclaves passaient pour embarquer dans les bateaux vers le nouveau monde), le Lac Rose (trop bien, la balade en 4×4 dans les dunes de l’arrivée du Paris-Dakar, le vrai !), la maison de Léopold Sedar Senghor, le marché Kermel et son bâtiment classé aux monuments historiques, l’IFAN (Institut Fondamental d’Afrique Noire), superbe musée, bref ! J’en passe et des meilleures…
J’ai couru !
A l’origine, j’étais partie pour courir le marathon, mais quand j’ai appris que les températures avoisinaient 30 degrés à l’ombre, et que, forcément, sur une autoroute, il n’y a pas d’ombre, je me suis rabattue sur le semi. Parce que oui, comme son nom l’indique, la course se passe sur l’autoroute. Heureusement, les départs des épreuves sont prévues tôt le matin… Enfin, à l’origine, parce que pour cela, il faudrait que la sono soit branchée et que tous les coureurs soient présents ! Beaucoup de Dakarois n’ont pas de voiture et 150 bus ont été affrétés pour leur permettre d’arriver sur site (le superbe bâtiment du CICAD). On est en Afrique, il faut vivre au rythme africain ! Tout se passe dans la bonne humeur et nous ne partons qu’avec une petite demi-heure de retard. Même si le parcours peut sembler monotone, on ne s’ennuie pas une minute. Tout d’abord à observer, les coureurs autour de moi : je croise de toutes jeunes filles qui visiblement ont des chaussures trop grandes, qu’à cela ne tienne : elles ont attaché (enroulé) les lacets autour de leurs mollets, style spartiates. Dès le deuxième kilomètre, j’ai commencé à doubler des marathoniens qui marchaient déjà. J’ai appris, par la suite, qu’ils s’étaient inscrits, juste parce qu’il y avait une voiture à gagner, sans bien se rendre compte de ce que pouvaient représenter 42 kilomètres en courant. Et le paysage alentour change un peu de ce qu’on peut voir sur les courses françaises : du sable, des baobabs, des moutons, des chèvres, des groupes de musiciens et de danseurs locaux… Mes 21 kilomètres à moi sont passés très vite, malgré la chaleur qui montait rapidement, et le parcours pas franchement plat (tout en faux-plats montants et descendants). Je ne dirais pas quand même que ça a été une promenade de santé, mais je n’ai pas autant souffert que je l’aurais pensé (merci les alizées).

Je suis rentrée en France, enchantée par Dakar et son marathon, dont c’était la première édition. Pour un coup d’essai, c’était une belle réussite ! Je leur souhaite une belle deuxième édition… et plein d’autres ensuite, bien sûr !
Toutes les infos sur ce marathon ici
En toute logique cette édition entièrement sur l’autoroute restera unique puisqu’elle ouvre très prochainement et sera donc occupée par les voitures. Mais bon avec Eiffage, faut se méfier ! Je me souviens d’une première édition de la course du pont de Millau où l’on nous disait qu’elle serait unique en son genre et pour le plus grand bonheur des coureurs, elle est encore organisée cette année. Alors qui sait, on pourra peut-être encore passer les péages en courant et sans payer l’année prochaine !
Cécile