Run : Trail de Vulcain, ladies first !

A la base, j’allais couvrir la course pour Esprit Trail et pour me faire une première grande sortie longue pour préparer mon prochain objectif, ma course en étapes au Vietnam fin mars. Et puis finalement, comme souvent avec moi, tout a été bouleversé en quelques minutes lorsque j’ai retrouvé par hasard ma copine Valérie Levai et sa fille juste avant le départ.

Sac préparé, coureuse tout sauf affûtée, réveil programmé, rendez-vous à Volvic
dès potron-minet !

Elles ne devaient être là ni l’une ni l’autre puisqu’elles auraient dû quelques jours plus tôt être au Tchad pour le Treg. Si vous avez suivi les réseaux sociaux et si vous vous intéressez à ce type de course, vous savez qu’elle a dû être annulée à quelques jours seulement d’embarquer pour des raisons de sécurité. Valérie avait déjà participé et même gagné le format long, sa fille Capucine bénévole l’année dernière a commencé à s’entraîner dans l’idée de faire le 50km cette année. Il a fallu rebondir et ce fut le Trail de Vulcain avec son 47km. Elle n’a jamais fait plus de 25km mais les gênes sont là alors c’est sans inquiétude sur l’issue de notre épopée que je décide d’incruster le duo mère fille en mode reporter photo 😊.


Nous allons gérer tout ça en mode rando course, le nez sur le chrono pour surveiller les barrières horaires sans finalement ne jamais flirter avec, celles du 47 sont suffisamment larges pour ça. La météo est parfaite pour avoir envie d’en profiter au maximum, la neige n’est encore là qu’en fond d’écran pour blanchir les sommets au loin. Et Valérie qui est sur son terrain de jeu connait chaque arbre, chaque caillou ! Bon il y avait un peu de boue, juste ce qu’il faut pour faire trail et assez pour salir mes jolies chaussures toutes neuves ! Je ne vais pas vous faire un compte-rendu de ma course, puisque justement ça n’a pas été ma course mais celle de Capucine et Valérie, moi j’ai juste suivi le mouvement mais je vous fais un petit retour en mode « les + et les – » pour celles et ceux qui voudraient venir l’année prochaine.

Ravito selon Valérie… pas une copine pour rien !

Les +

  • Une organisation ultra rodée dont on sent les années d’expérience. Dès le parking, on est pris en main c’est dire ! On est à 10km de Clermont-Ferrand pour le logement même s’il existe évidemment hôtels et campings sur place (un gros coup de cœur pour le Volca’lodges découvert avec la VVX, endroit unique pour un week-end inoubliable au milieu des champs). Comme on peut retirer son dossard jusqu’à 15 minutes avant le départ, on n’est pas obligé de venir la veille.
  • Pour le 47, le départ est à 8h30, youpi, on laisse frontale à la maison !
  • Si comme moi, vous n’avez pas pris votre petit déjeuner avant de partir, pas d’inquiétude il y a un stand à l’entrée du palais des sports avec pleins de trucs à manger et un coin avec des boissons chaudes à côté du retrait des dossards.
  • Une médaille à l’arrivée parce que c’est important pour les parents mais aussi souvent pour les enfants ! Perso je ne suis crédible à la maison que si je ramène un truc qui brille…
  • Le prix du dossard tout à fait correct pour la prestation avec le repas inclus. Bon ne me demandez pas comment était le repas, après la course j’étais comme d’hab au drive du Mac Do pour mes nuggets… Je sais… N’essayez pas de me faire la leçon et tout et tout, je m’en fous 😊.
  • Les coureurs du 47 rejoignent ceux du 73 au premier ravitaillement, ce qui donnent l’impression aux derniers de ne pas être trop seuls au monde et ça, moralement c’est topissime, surtout que ceux qui sont sur le long sont forcément un peu moins en forme. Bon faut juste faire abstraction des premiers qui courent encore comme des lapins de garenne après 50 bornes évidemment !
  • Du coup les barrières horaires du 47 sont plutôt confortables puisqu’elles se callent sur celles du 73 (qui apparemment ferait un peu plus à ce que j’ai lu sur les réseaux, le 47 fait pile poil 47 lui !). C’est loin d’être un détail quand c’est son premier trail long.

Les –

  • Un manque de salé aux ravitaillements, quelques graines type cacahuètes ou chips seraient les bienvenues pour compléter l’offre sucrée (les abricots secs eux étaient parfaits, pas trop secs, j’en ai mangé pleins !)
  • Attention un parcours plus cassant qu’on ne pourrait s’y attendre quand on ne connait pas la région. Certes ça ne monte pas comme dans les Alpes mais l’enchaînement se révèle plus fatiguant qu’on ne le pense. Les difficultés sont présentes jusqu’au dernier moment et j’ai entendu quelques coureurs maudire l’organisation avec la dernière grimpette vers le Château de Tournoël.

Voilà, vous savez tout ou presque ! J’aime de plus en plus courir dans mon coin. Cette course est parfaitement complémentaire de la VVX que je compte bien recourir cette année encore parce qu’elle donne une autre vision des paysages en mode hivernal et permet de découvrir d’autres lieux emblématiques comme l’incroyable site du Volcan de Lemptégy où se situait notre premier ravitaillement.