Fun : Point de côté est arrivé !

A coup de teaser et autres annonces sur les réseaux sociaux, enfin la revue papier issue de l’imagination de l’équipe derrière la page FB « les genoux dans le gif » est arrivée. Alors elle en vaut la peine ou pas ?

Avant toute chose, je veux faire une petite mise au point : je ne valide pas tout ce qui est dit sur cette page ! Cela me fait sourire, rire parfois mais je n’en reste pas moins toujours sidérée de la violence, non pas des publications en elles-même mais des commentaires qu’elles génèrent. Je suis toujours surprise qu’on crache ainsi sur certaines courses ou certaines personnes bien planqué derrière son clavier. Personnellement je suis très bisounours dans mon approche de la course à pied, nous avons un sport en commun, qu’on court un marathon en 2h05 ou en 5h50, franchement qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Le principal c’est que le premier comme le dernier prenne du plaisir et réussisse l’objectif qu’il s’est fixé. J’ai assez de recul également pour être capable de rire de moi-même et d’ailleurs en parlant de ça, j’attaque de front sur ma première critique : je suis horriblement vexée de n’avoir pas été citée dans la rubrique « vomi » entièrement dédiée à Jim Walmsley qui m’a quand même bien piqué le concept du « vomi en mode geyzer et abandon à l’UTMB® »… J’ai des témoins et si j’avais su, j’aurais déposé le truc à l’INPI pour pouvoir vous attaquer en justice bande de petits chenapans ! D’ailleurs, dès cet article fini, je file sur le site pour déposer le mot :). Vous ferez moins les malins quand il faudra rajouter le petit ® dans le coin à chaque fois maintenant…

Pour en revenir à la revue, même si nous avons à faire à quelque chose qui tient plus d’un livre avec des chapitres qu’à un magazine une petite mise au point s’impose : si vous vous attendez à la version papier de la page FB, là aussi vous allez être très déçu, puisque derrière les « chapitres », ce sont des vrais journalistes qui ont pignon sur rue comme dirait l’autre. Un de mes préférés ? Le portrait de Stéphane Sclavo, le monsieur règlement de l’UTMB que j’ai personnellement baptisé « Monsieur raconte-moi une histoire » parce qu’il a tellement d’anecdotes à raconter que discuter quelques minutes avec lui te fait perdre la notion du temps mais te donne aussi une vision de la nature humaine assez désespérante parfois. Il se trouve en plus que nous avons plutôt la même vision du trail et de son évolution actuelle, ce qui s’est confirmé lors de notre dernier papotage à l’arrivée du Trail des Fiz il y a peu. Evidemment le portrait de Christel Dewalle est passionnant aussi et met un peu de féminité dans tout ça. Parce que c’est là le deuxième reproche que je pourrais faire à la revue, histoire de chipoter quand même, le peu de vision féminine du trail dans ce magazine, même si je pense que la femme est un traileur comme un autre. Mais bon franchement c’est vraiment histoire de chipoter ! Pour le reste je vous laisse le découvrir vous même, je ne fais pas tout spoiler non plus…

Alors est-ce qu’on lit cette revue ? Vu que je l’ai payé avec mes sous (c’est là qu’on voit que je suis vraiment une instagrameuse d’opérette ! faire de la pub à un truc qu’on ne m’a pas offert… sérieux quoi…), je ne regrette pas un euro de mes 20 investis. Déjà parce que l’objet est aussi beau que je m’y attendais, que la qualité du papier, de la maquette très originale et surtout des textes sont bien à la hauteur de mes espérances.  Le contenu est riche et varié, juste décalé à souhait. Ce n’est définitivement pas une revue, ce serait trop simpliste de résumer l’objet à ce simple terme. C’est à la fois une source d’information et de réflexion sur le sujet qui nous passionne tant, le trail d’aujourd’hui et de demain. Bon les enfants, ce n’est pas tout ça mais je dégage une étagère dans mon bureau pour ranger les exemplaires suivants, alors au boulot pour le numéro 2 !

Alors pour celles et ceux qui regrettent de n’avoir pas répondu présent au moment de la « méga collecte », sachez qu’on pourra la commander ici à partir du 30 août et qu’on peut l’acheter le même jour au Moody Coffee Roasters à Chamonix pour celles et ceux qui seront dans les parages.