Test : Version salée selon Isostar

De plus en plus de produits salés arrivent sur le marché à la demande généralement des pratiquants eux-même qui saturent au bout d’un certain nombre d’heures avec le sucré. Certains sont aussi après des années de pratique à saturation des goûts souvent étranges qu’on leur propose… Alors bons ou pas bons ?

 

Avant toute chose, je rappelle le principal : on peut sans souci se passer de ce type de produits pour la pratique du running que ce soit du 10km à l’ultra ! D’ailleurs cet article ne va absolument pas vous dire « buvez et mangez ça et vous serez béni »… C’est juste qu’on me les a envoyé et que je les ai goûté par pure curiosité et parce que très souvent on me demande « dis t’as goûté ces trucs-là ? ».

Salty Crunchy Crackers

Goût fromage et jambon… Tout un programme ! En fait je pense que le produit a été tout simplement créé suite à l’observation des traileurs et autres triathlètes qui, si j’en crois ce que je lis à droite à gauche dans les compte-rendus, sont adeptes des petits sandwichs fromage ou jambon. Je vous passe les considérations diététiques, on retient juste les 27% de protéines annoncées et 46% de glucides. Concrètement ça ressemble à quoi ? Ben en fait ce sont tout simplement 2 cracottes avec une crème qui reste solide et qui ressemble vraiment en goût à des apéricubes ! Je me suis dit que comme ça tout le monde verrait de quoi je parle. Vous dire que c’est bon serait tout de même légèrement exagéré mais ça se mange sans problème, surtout si comme moi, le petit déj est loin et que ça fait quelques heures que tu crapahutes dans la montagne. Franchement, ça cale bien et je n’ai pas eu envie d’en manger un autre, pas parce que c’était mauvais mais juste parce que je n’avais plus la sensation de faim. Point intéressant à noter : ils ont sacrément voyagé avant d’être consommés et seul les coins étaient un peu émiettés mais l’ensemble était intact. C’est un produit à envisager, si comme moi vous voyagez pour votre pratique sportive et si trouver une boulangerie ouverte, une charcuterie sur place pour vous faire vos petits sandwichs frais au dernier moment, se révèle aussi dur que de finir votre ultra. Leur conditionnement et leur poids font qu’ils s’oublient dans un sac, ce qui est pas mal aussi.

Prix : 6€50 les 4 sachets

 

Salted Sport Drink

Alors là j’avoue j’ai délégué… En fait le hasard a fait que lorsque j’ai reçu ce produit en test, j’ai lu sur FB qu’un de mes « amis » cherchait une remplaçante pour sa boisson salée préférée dont on arrêtait la production. Je lui ai donc proposé de tester cette nouveauté, parce qu’il a l’habitude de boire ce type de produit et qu’il a quasiment testé tout ce qui existe déjà. Je peux donner son nom, il ne m’en voudra pas, il s’agit de Jean-Philippe Brunon qui est un coureur sur route, un « ultra coureur » d’ailleurs, puisqu’il a pu courir, entre autre, le Spartathlon, ce qui suffit à poser son homme ! Son blog est pour ceux que cela intéresserait.  Et surtout son site créant des plans sur mesure est ! C’est avec lui que j’ai préparé mon dernier 10km et j’ai gagné 3 min en 8 semaines, j’étais ravie parce que c’était inespéré. Mais revenons-en à nos moutons ou plutôt à notre gaspacho ! Comme très souvent c’est le goût tomate basilic qui a été choisi. Selon Jean-Philippe, ça passe très bien et il semble l’avoir adopté, surtout que rapport qualité prix, on se situe très bien par rapport à la concurrence. Il signale juste un souci qui doit vraiment être pris en compte : la chaleur… Dans de l’eau fraîche, tout va bien, quand ça monte en température, cela perd son intérêt gustatif, ce qui est vraiment à prendre en compte. Le conditionnement à mon avis peut être un problème, le sachet est grand et il pèse 48 grammes pour reconstituer 500ml. Pour les courses que je fais, cela l’exclut totalement des produits que je pourrais emmener. 174 kcal pour ce poids là, j’oublie !

Prix : 5€50 les 4 sachets

 

Petit aparté de ma part qui, comme vous le savez surement, aime plutôt le désert que le grand froid : j’ai souvent remarqué que les produits énergétiques ne supportaient pas du tout la chaleur et ça pose un vrai problème parce que justement, au delà d’une certaine température, l’eau devient assez paradoxalement plus difficile à boire et souvent pas suffisante pour une bonne réhydratation. C’est pour ça que dans mon cas, j’en reviens aux basiques : sirop menthe, citron… des goûts qui donnent un peu de fraîcheur même dans de l’eau tiède et qui apporte du sucre. Le sel, je le prends à côté, avec mon alimentation. J’ai aussi adopté la soupe miso qui passe toujours, qui est fortement salée et pleines de minéraux. Je regrette vraiment qu’on n’en trouve pas sur nos ultras. L’avantage tout de même aujourd’hui, pour ceux qui comme moi sont un peu paresseux lorsqu’il s’agit de passer des heures en cuisine pour préparer leurs barres, c’est que l’offre de produits sains, sans chimie explose et comme en plus c’est délicieux, il n’y pas de raison de se priver. Faites juste hyper gaffe à un truc : la date de conservation…