Test : ultra Boost version Nicolas

Avant que nous ayons la chance de pouvoir bénéficier de la nouvelle technologie Futurecraft 3D qui devrait offrir du sur-mesure à nos petits pieds chéris comme les stars de l’athlé et sans avoir à passer par la case podologue, Nicolas a testé de son côté l’ultra boost. Il confirme tout à fait ce que je pense de ce modèle d’ailleurs, ce qui tombe bien !

FutureCraft
Le futur bébé de la marque aux trois bandes

Etant tombé sous le charme de la technologie BOOST à son arrivée sur le marché de la running, après avoir eu les modèles Adistar et Supernova séquence (principalement utilisés pour mes séances de vitesse), je voulais faire en avril dernier mon premier marathon (de Paris réalisés en 3h54) avec un modèle équipé de cette technologie. Malheureusement, début 2015 au moment où je devais faire un choix pour mes chaussures, Adidas n’avait à ce moment-là toujours pas sortis de modèles adapté pour mon gabarit (85kg), et cette distance incroyable, parce que oui courir un marathon, ça reste incroyable. C’est seulement quelques semaines plus tard qu’elles sortaient mais j’avais déjà fait mon choix chez la concurrence mais s’il faut bien l’avouer, c’était la chaussure qui me tapait dans l’œil et intérieurement je savais que c’était que partie remise!

Alors que dire de ce modèle, je trouve que cette nouvelle couleur est quand même bien plus sexy que la première version (noire). Le moment où on enfile la chaussure on se dit que ce sont de véritables pantoufles, le pied est bien serré, même sans avoir à serrer les lacets et surtout, on ressent déjà cet incroyable amorti ! Dès ma première sortie, à savoir un footing de récupération j’ai tout de suite aimé : lors de cette séance j’avais quand même deux bouts de bois à la place des jambes et sincèrement ce confort et ce moelleux m’ont fait du bien. Alors vraiment top c’est Ultra BOOST ? Est-ce vraiment « la meilleur chaussure du monde » comme se l’était autoproclamé la marque Allemande ?

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Eh bien pas tant que ça, car une fois la récupération faite, j’ai ensuite commencé mes séances de fractionnés (sur pistes) et de seuil sur chemin propres. Le modèle est loin d’être un poids plume (mais ça tombe bien, moi non plus) mais du coup elle montre clairement ses limites: c’est confortable mais du coup on perd beaucoup en termes de dynamisme. Le boost est très présent sur une attaque talon, mais du moment où on se met en attaque medio-pied, ce qui arrive logiquement lorsqu’on travaille sa vitesse, la chaussure reste molle et du coup, on perd en rendement, malgré la semelle qui a une bonne accroche. Lors de mes sorties longues elles répondent clairement présent : avec ma foulée d’attaque talon et après 2h je n’ai jamais eu mal aux pieds, l’amortie restait très efficace malgré mon poids et la distance parcouru.

Conclusion : j’ai trouvé mes chaussures pour mon deuxième marathon (ça sera Nice-Cannes) mais je ne pense plus les remettre pour du fractionné. Elles sont faites pour mes sorties longues ou pour mes séances sur chemin propre. Pour le moment, rien à signaler du côté du vieillissement de la semelle.