Fit : chiche ! des pois chiches …

Les pois chiches, comme nombre de légumineuses, sont des sources de protéines – végétales -, nécessaires à la reconstruction musculaire. Ils s’intègrent donc parfaitement à nos régimes alimentaires de sportives et de sportifs. Ils contiennent également des vitamines et des sels minéraux, comme le manganèse impliqué dans la lutte contre les radicaux libres (notamment ceux produits par l’effort …) et sont très pauvres en graisse. En cuisine, il présente un immense Avantage, avec un A majuscule, il est protéiforme …

Dans votre magasin bio préféré, le pois chiche, à l’état POIS CHICHE« naturel » sans préparation spécifique, se présente généralement sous quatre formes : le légume … sec dur comme du caillou en sachet, le même en bocal, déjà cuit et baignant dans son jus, la farine éponyme et le flocon.

Dur à cuire ?

Certains prétendent que le pois chiche serait un dur à cuire. C’est d’autant plus faux que sa cuisson ne nécessite aucune surveillance particulière … si tant est qu’on n’ait pas oublié auparavant de le faire tremper pendant 24 heures dans l’eau. Une casserole, de l’eau, d’éventuels aromates, de quoi chauffer pendant une bonne heure et le tour est joué (si vous êtes pressé, quelques morceaux d’algue Kombu accélèreront le processus).

En salade

Une fois cuit, par vos soins ou acheté en bocal, le pois chiche peut être consommé tel quel dans une salade froide ou une lunchbox, traditionnellement associé à la semoule ou au boulgour. Personnellement, je le préfère sous forme de houmous, ce qui me permet de le servir en entrée voire à l’apéritif avec des bâtonnets de légumes crus par exemple ou avec des croutons de pain grillé à l’huile d’olive.

Il existe une infinité de recette de houmous. Les ingrédients habituels sont la cuillère à soupe de pois chiches par personne, l’huile d’olive, le jus de citron, l’ail, la purée de tahin, du cumin en poudre et un peu de jus de cuisson. Après, libre à chacun de remplacer la purée de tahin par de la purée de cajou, par exemple, de ne pas mettre d’ail, de mettre plus ou moins d’huile d’olive en fonction de la texture souhaitée ou de remplacer le cumin par une autre épice.

En plat

Le pois chiche « entier » est évidemment un indispensable du couscous et de nombreux plats souvent d’origines orientales.

Sa forme farine permet de réaliser la traditionnelle Socca niçoise (délayer la farine avec de l’huile d’olive et de l’eau, un peu de sel et on met au four dans une tourtière … le plat le plus rapide à préparer du monde) mais aussi des crêpes (utiliser une petite poêle) ou encore d’être intégrée à des pâtes à pain maison ou des pâtes à tarte toutes simples (3/4 petit épeautre, ¼ pois chiches, de l’huile d’olive et de l’eau, à précuire et à enduire le fond de son d’avoine avant d’y poser la garniture). Noter que le goût de la farine de pois chiches est particulièrement fort et que les 3/4 de petit épeautre sont incapables de lutter contre le malheureux quart de pois chiches.

Sa forme flocons peut, elle aussi, être intégrée à des pâtes à pain ou à tarte ou à des croquettes, associée à des flocons d’avoine par exemple ou de sarrasin, à servir avec quelques crudités et/ou de la salade : 3/4 flocons d’avoine, 1/4 flocons de pois chiches, un peu de chapelure maison, un œuf pour agglomérer, du persil et un mélange de dés de légumes cuits croquants. On fait dorer le tout à la poêle avec de l’huile d’olive.

Restons dans le monde de la croquette avec, cette fois, comme ingrédient le pois chiche « entier » préalablement trempé pendant 24 heures. Réduit, sans cuisson préalable, au mixeur, mélangé à des herbes, des épices, de l’oignon et éventuellement de l’ail, formé en petites galettes plates qu’on dore à la poêle dans un peu d’huile d’olive. Cela ressemble furieusement aux falafels, très à la mode ces temps-ci, mais a le mérite de ne pas être cuit à la friture intégrale.

Alors, chiche ?

Vous voyez, le pois chiche ce n’est pas que le truc tout dur casseur de dents qu’on vous servait le midi à la cantine dans un couscous plein d’eau et aux merguez carbonisées, mais un légume sec qui se prête remarquablement à une cuisine variée et se plie facilement à vos goûts et vos envies.

Article que j’avais publié précédemment sur mon blog culinaire http://www.miamorun.com