Des testeuses comme Véronique (1m74, 60 kg, court depuis 2013, VMA 11.7 km/h), on en redemande ! On lui confie une paire de Nike Flyknit Lunar 3 et après quatre semaines, elle nous livre sur un plateau un rapport détaillé et circonstancié, sortie d’entraînement par sortie d’entraînement, de ses aventures avec la dite-chaussure. Et on peut dire qu’elle l’a évaluée dans toutes les conditions : footing, sortie longue, fractionné court et long, beau et mauvais temps, bitume, sentiers et graviers … Difficile de faire plus exhaustif. Quelques extraits de cet impressionnant document 🙂
« Dès la prise en main et la mise aux pieds, c’est la légèreté de la chaussure qui surprend. Le chaussant est très agréable et il épouse parfaitement la forme du pied, laissant libre les orteils à l’avant. A la cheville et au talon, le confort est parfait avec un maintien léger mais suffisant. Le mesh est très aéré. Il est agréable de sentir passer l’air dans la chaussure lors de la course sans pour autant sentir l’eau lorsqu’il pleut.
La semelle est très souple, l’amorti suffisant, sans être particulièrement moelleux, c’est important de le signaler. Puisqu’on a évoqué la pluie, il est à remarquer que la chaussure est très stable sur chaussée humide, malgré l’aspect lisse de la semelle. Attention cependant aux virages resserrés où il faut bien positionner le pied pour éviter la glissade.
Sur piste et en fractionné, le dynamisme intrinsèque de la chaussure est excellent avec un réel effet « rebond » d’où un très bon déroulé du pied en vitesse et toujours avec une grande souplesse.
Sujette aux ampoules, j’appréhendais les sorties longues avec cette chaussure neuve. Rien à signaler ! Même pas le moindre début d’échauffement. Attention cependant au serrage des lacets. Il faut trouver le bon compromis entre trop lâches, avec un pied qui va glisser dans la chaussure entraînant une perte de stabilité, et trop serrés avec des risques d’échauffement sous la voute plantaire.
Pour résumer, cette Nike Flyknit Lunar 3 se distingue par son chaussant impeccable, confortable et souple, sa légèreté, son « côté » aéré très agréable, son design sympa aux couleurs flashy, un laçage parfait même sans œillet de passage et un entretien facile même après une sortie très boueuse. Je lui attribue la note de 4/5″
La Nike Flyknit Lunar 3 a donc visiblement séduit Véronique. Pour l’avoir, moi aussi, essayée, je ne peux que confirmer ces impressions. Une pure fleur de bitume, très bonne chaussure d’entraînement, utilisable sur tous les types de séances, particulièrement efficace en fractionné. Son amorti assez sec la limite aux coureurs de poids léger et moyen et à des distances inférieures au semi-marathon. Le confort du chaussant Flyknit n’est plus à démontrer, l’essayer c’est l’approuver. Dommage que son prix soit élevé (160 €).